UEFA.com fonctionne mieux avec d'autres navigateurs
Pour profiter au mieux du site, nous recommandons d'utiliser Chrome, Firefox ou Microsoft Edge.

Le Rouge et le Noir

AC Milan - Manchester United FC 1-0 (tot. 2-0)
Milan a imposé sa loi face à des Mancuniens incapables de réagir.

Après sa confrontation avec le Manchester United FC sur son terrain de San Siro en huitièmes de finale de l’UEFA Champions League, le Milan AC n'a toujours pas perdu contre un club anglais à domicile et s’est qualifié pour les quarts de finale.

Les stars répondent présent
Cela faisait plus de 30 ans que les Mancuniens n’avaient pas foulé la pelouse de San Siro. Et si les Rossoneri étaient toujours privés de leur fer de lance, l'Ukrainien Andreï Shevchenko, pas encore remis de l’opération d’une fracture d'une pommette, les autres stars ont répondu présent.

Une vraie finale
L’affiche alléchante engendrait une entame de match timide entre Manchester - obligé de se dévoiler - et Milan tiraillé entre la conservation du score et l’envie de se mettre à l’abri. Le buteur du match aller, Hernan Crespo, mettait à contribution Tim Howard après dix minutes mais ce dernier, au bon souvenir du match aller, repoussait au plus loin le danger.

Poteau pour Giggs
Au jeu du chat et de la souris, les deux équipes tendaient à se neutraliser. En maître de cérémonie, Jaap Stam, pour son véritable retour officiel, menait sa défense à la baguette et Kaká tentait de compenser ses deux occasions perdues face aux Red Devils. Mais la première escarmouche venait d’un Gallois. Ryan Giggs, excentré côté gauche, voyait sa pique heurter le pied du poteau gauche de Nelson Dida. Côté "zapping", à retenir le raté sur corner de Paul Scholes, lâché par ses crampons.

Made in Milan
Kaká continuait de s’excuser d’une frappe sur la barre, consécutive à une nouvelle erreur de Mikaël Silvestre, mais rien n’y faisait, seule la tension était qualifiée, à l’inverse d’un Ruud van Nistelrooij absent et frustré. Quant à Wayne Rooney, il apprenait ce qu’étouffé par une défense italienne signifiait. Sur cette note expectative où le bois déclinait une attaque partout, l’heure était au retour aux vestiaires.

Crespo, un prêté pour un rendu
Andrea Pirlo, en joueur de l’ombre, orchestrait le jeu milanais à la reprise mais la fausse torpeur semblait gagner les rangs, même teintés de noir et rouge. Dominateurs en possession, les Milanais l’étaient aussi en occasions mais celles-ci ne changeaient rien, à l’instar de simples piqûres de rappel. De soins, Giggs en avait besoin et sortait définitivement. C’est alors qu’Hernan Crespo, sur un service de Cafu, plaçait une magnifique tête lobée dans la lucarne gauche d’Howard et doublait le score sur l'ensemble des deux matches.

Le bloc milanais
Malgré de faibles soubresauts anglais, les Milanais avaient déjà match gagné. Seules deux défaites outre-Manche venaient ternir leurs statistiques contre les Mancuniens. Même Gennaro Gattuso y allait de sa générosité en frôlant le poteau gauche d’Howard. Les Milanais maîtrisaient ainsi la défense et l’attaque à l’image de Vikash Dhorasoo et déroulaient leur spectacle sur tapis vert. A la question comment traduis-t-on en italien un bloc de béton, la réponse est désormais claire : Milan.

Sélectionné pour vous