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"Indéfendable" PSG et "sublime" Porto

La presse portugaise est ravie. Mais côté français et norvégien, on est plutôt insatisfait du PSG et de Rosenborg.

La presse portugaise est ravie. Mais côté français et norvégien, on est plutôt insatisfait de l'attitude et de la médiocrité du Paris Saint-Germain FC et du Rosenborg BK. Les applaudissements les plus marqués provenaient d'Allemagne après la victoire du "Wonderful Werder" en Espagne. uefa.com prend la température des médias nationaux après les premiers matches de la 6e journée de l'UEFA Champions League.

Arsenal FC - Rosenborg BK 5-1
Arsenal s'est qualifié sans forcer pour les huitièmes de finale en prenant la tête de son groupe et en terminant même sur une note de jubilation, lorsque le remplaçant Robin van Persie a marqué un cinquième but dans les dernières minutes. Le club a égalé son record dans la compétition, même si ce score a été beaucoup plus difficile à obtenir contre l'Inter à Milan, l'année dernière. ("The Guardian", Angleterre)

Je pensais que le temps était révolu où l'on accordait trop de respect à son adversaire. Mais la façon dont les joueurs de Rosenborg se sont précipités pour échanger leurs maillots avec les joueurs d'Arsenal, après l'un de leurs matches européens les plus embarrassants, a prouvé le contraire. Cela n'a fait que souligner la différence entre les deux équipes. Et cela a rappelé des souvenirs de l'époque où les équipes norvégiennes étaient classées dans la catégorie des faire-valoir, quand elles rencontraient les grands d'Europe. ("Verdens Gang", Norvège)

Panathinaikos FC - PSV Eindhoven 4-1
Les conséquences de la défaite du PSV, 4-1, au Panathinaïkos n'étaient pas mesurables, hier soir. Déjà sûr de se qualifier, le PSV est venu à Athènes avec, en quelque sorte, une sous-équipe, pour ne pas prendre de risque. Mais ce dernier match de groupe a peut-être donné quelques coups de canif dans la confiance d'Eindhoven. Ce qui est sûr, c'est que pour un soir, le PSV a perdu son aura d'invincible. ("Algemeen Dagblad", Pays-Bas)

Pour son dernier match de Champions League au stade Apostolos Nikolaïdis, le Panathinaïkos a été grand et quitte la compétition la tête haute. Le club a marqué quatre buts contre le PSV Eindhoven, qui n'en avait pas concédé un seul au cours de ses 12 dernières rencontres. Le Panathinaïkos a remporté neuf points, marqué onze buts et subi une seule défaite pendant sa phase de groupes - dans l'ensemble, une performance mémorable. Mais les qualifications se sont décidées à Highbury, et les supporteurs athéniens ont quitté le stade avec un sentiment de joie mêlée d'amertume. ("Athlitiki Echo", Grèce)

Celtic FC - AC Milan 0-0
Hier soir, Martin O'Neill a dit qu'il était temps de s'accorder une période d'auto-analyse critique pour le Celtic, qui allait tenter de renouer avec les derniers tours d'une compétition européenne pour la première fois depuis trois saisons. Le manager du Celtic n'a pas caché que selon lui, le club doit agir d'urgence pour éviter de perdre la position européenne acquise au cours de ses quatre années et demie de mandat. ("The Scotsman", Ecosse)

Milan a terminé en tête de son groupe, en gardant Barcelone à distance. Les Rossoneri n'ont pas joué à 100 % à Glasgow puisqu'ils ont juste essayé de contrôler le match, d'autant plus que les deux attaquants de pointe, Andriy Shevchenko et Hernán Crespo, n'ont jamais été menaçants. Mais l'entraîneur, Carlo Ancelotti, voulait un point pour gagner le groupe, et ses joueurs l'ont satisfait en anéantissant les rêves européens du Celtic sans trop de dommages. ("Gazzetta dello Sport", Italie)

FC Shakhtar Donetsk - FC Barcelona 2-0
Il y a une justice en ce monde ! Quoi qu'on en dise, le Shakhtar méritait la troisième place plus que le Celtic - au moins si on considère les rencontres directes, sans compter le match à Glasgow où le Shakhtar a joué à neuf. Barcelone et Milan contrôlaient le groupe, et on peut se réjouir que Milan n'ait laissé prendre qu'un point aux Ecossais, tandis que le Barça a donné une chance à ses jeunes. (www.sport.com.ua)

La décision de l'entraîneur Frank Rijkaard d'exclure Oleguer Presas, Rafael Márquez, Deco, Ronaldinho et Samuel Eto'o de son onze de départ a eu des effets prévisibles. Le Barça a essuyé sa deuxième défaite en Champions League et doit attendre de savoir qui sera son adversaire la semaine prochaine. C'est seulement à ce moment-là que le club saura s'il a fait une bonne affaire en terminant deuxième du groupe. ("El Mundo Deportivo", Espagne)

FC Internazionale Milano - RSC Anderlecht 3-0
Cherchant à décrocher la première place du groupe, Roberto Mancini pouvait être satisfait de la prestation de son équipe lors du match le plus facile que l'Inter ait eu à disputer en phase de groupes. Les Nerazzurri ont inscrit trois buts alors qu'ils auraient pu en inscrire une demi-douzaine de plus, et restent la seule équipe invaincue. ("Corriere dello Sport", Italie)


Anderlecht a terminé son parcours en Champions League, hier, sur une défaite. A quoi d'autre pouvait-on s'attendre ? Raymond Goethals, qui est décédé lundi dernier, était entré dans l'Histoire à San Siro, lors de la campagne victorieuse de 1972 en Coupe UEFA, mais Anderlecht ne lui a pas rendu hommage. Anderlecht devra oublier cette saison en Champions League le plus vite possible. Et qui l'en empêcherait ? Même contre l'équipe réserve de l'Inter, hier, les Mauves n'ont pas réussi à persuader qu'ils avaient été victimes de malchance lors de leurs cinq premiers matches. ("Het Nieuwsblad", Belgique)

Valencia CF - Werder Bremen 0-2
Comme en Allemagne, le Werder s'est montré plus vaillant que Valence au stade Mestalla, hier soir, et a été récompensé de façon méritée pour tous ses efforts. Alors qu'un nul était suffisant, la formation allemande affichait ses intentions clairement offensives, s'appuyant sur deux joueurs d'attaque ainsi qu'un milieu offensif pendant toute la durée de la rencontre. De son côté, Valence n'osait même pas prendre un tel risque et disputait le match avec tous ses joueurs placés en retrait du ballon, même en fin de rencontre. ("El País", Spain)

Le Werder a conservé son sang-froid lors d'un match tendu à Valence, remportant la rencontre sur le score de 2-0. Nos champions font désormais partie des 16 qualifiés en UEFA Champions League. L'homme du match a été le remplaçant de luxe, Nelson Valdez. Le Paraguayen frappait trois minutes après son entrée, et réalisait ensuite un doublé. Werder, c'était magnifique ! ("Bild", Allemagne)

FC Porto - Chelsea FC 2-1
Bien que l'entraîneur Víctor Fernández ait procédé à d'adroits changements, en faisant par exemple entrer le Brésilien Luís Fabiano, c'est véritablement Benni McCarthy qui a fait toute la différence grâce à son but qui permet à Porto de se qualifier. A cinq minutes de la fin, l'Estádio do Dragão explosait, enfin, grâce au but de McCarthy et à cette sublime victoire sur la formation de Chelsea de José Mourinho. (www.abola.pt, Portugal)

Au coup de sifflet final, Mourinho serrait la main et félicitait l'entraîneur de Porto, Víctor Fernández, ainsi que ses assistants, mais bien que politiquement correct, le résultat d'hier soir, ne pouvait que décevoir amèrement l'entraîneur de Chelsea qui encaissait sa seconde défaite depuis sa prise en main de l'équipe. ("The Daily Telegraph", Angleterre)

Paris Saint-Germain FC - PFC CSKA Moskva 1-3
On s'attendait à beaucoup de choses hier au Parc des Princes mais certainement pas à ça. Le Paris Saint-Germain a sans doute livré l'une de ces pires prestations en Coupe d'Europe et à domicile, face à un adversaire, qui avait certes des jambes et du talent, mais qui n'avait rien d'un obstacle insurmontable. Une fois de plus, le PSG fut incapable de produire du jeu et, cette fois, cela s'est retourné contre lui et ses joueurs, aussi indéfendables les uns que les autres à l'exception de Letizi et Pancrate. ("L'Equipe", France)

Il est dommage qu'après une telle victoire, après que le Parc des Princes a ovationné les joueurs de l'Armée, que le CSKA ne soit pas qualifié pour la Champions League. Les Moscovites avaient un grand potentiel et nous espérons qu'ils le prouveront en Coupe UEFA. ("Sport-Express", Russie)

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