Monaco verra 2004

Trois semaines après le 8-3 record infligé au Deportivo La Coruna, la bande à Didier Deschamps s’est montrée bien moins prodigue face à celle de Guus Hiddink. Elle est tout de même devenue la première équipe française à atteindre la phase à élimination directe depuis… Monaco en 1997/98.

Le PSV d’entrée
En dépit des absences de pièces maitresses comme André Ooijer, Marc van Bommel ou Dennis Rommedahl, les Néerlandais, défaits 1-0 à l’aller le 17 septembre, prenaient les choses en main en début de match. Dès la 6e minute, l’insaisissable Arjen Robben obligeait Flavio Roma à claquer le ballon au dessus de sa barre.

La tête de Morientes
En face, les Monégasques, pour qui un nul suffisait pour atteindre les huitièmes de finale, balbutiaient leur football, sans doute anesthésiés par l’enjeu. Si bien qu’il fallait attendre la demi-heure de jeu pour les voir à l’œuvre. Ils mettaient peu à peu le pied sur la balle et parvenaient à ouvrir le score à la 34e minute. Un long centre de Julien Rodriguez trouvait la tête de Fernando Morientes qui s’élevait plus haut que Wilfred Bouma et déposait la balle dans le coin inférieur gauche du but de Ronald Waterreus.

Rouge et blanc
Le gardien batave, qui touchait la balle sur cette action, s’employait encore trois minutes plus tard sur une tête un peu au hasard du défenseur Sébastien Squillaci. La fin de la première période était complètement rouge et blanche, les couleurs de Monaco bien sûr.

Lucius expulsé
Au retour des vestiaires, un deuxième carton jaune pour Theo Lucius à la cinquentième minute, coupable d’avoir joué trop vite un coup franc, rendait la tâche néerlandaise encore plus difficile. Le PSV avait pourtant repris sur les chapeaux de roue, notamment sur cette échappée de Johann Vonlanthen (46e) repris par Patrice Evra au dernier moment.

Rouge et rouge
Réduits à dix, les coéquipiers de Bouma conservaient intactes leurs intentions sans parvenir à inquiéter Roma… jusqu’à la 84e minute. A la réception d’un coup franc venant de la droite, Jan Vennegoor of Hesselink égalisait, d’une tête similaire à celle de Morientes. Quelques secondes plus tôt, Akis Zikos était expulsé sur une main volontaire après avoir reçu un 2e jaune. Et quelques secondes plus tard, s'était au tour du capitaine monégasque, Ludovic Giuly, d'être renvoyé dans ses foyers par Zeljko Siric. Terminer à 11 ou à 9, vainqueurs ou pas, qu’importe; les Monégasques tenaient leur qualification.