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Lyon et Munich dos à dos en Allemagne

FC Bayern München 1-1 Olympique Lyonnais
Le champion de France décroche un point mérité sur le terrain d'un Bayern qui a retrouvé des couleurs.

Luca Toni au duel avec Cris
Luca Toni au duel avec Cris ©Getty Images

Deuxième match nul de rang dans le Groupe F de l'UEFA Champions League pour l'Olympique Lyonnais après celui concédé à domicile face à l'ACF Fiorentina. Cette fois-ci c'est le septuple champion de France qui aura mené avant d'être repris par le FC Bayern München.

Un bon point
Dans une rencontre aussi plaisante qu'engagée, les Lyonnais ont frappé les premiers sur un maître coup franc de Juninho Pernambucano, dans son jardin en terre bavaroise. Les Allemands revenaient par l'intermédiaire de Zé Roberto en début de seconde période. Lyon n'a toujours pas gagné dans la compétition cette année mais ce point pourrait peser dans la balance en décembre. L'OL devra confirmer par un nouveau résultat positif sur le terrain du FC Steaua Bucureşti le 21 octobre prochain. Le Bayern recevra l'ACF Fiorentina.

Entame débridée
Une nouvelle fois, Fred était titularisé en pointe et poussait Karim Benzema vers l'aile gauche. Côté allemand, outre la titularisation de Franck Ribéry, Breno intégrait lui aussi le onze de départ au détriment de Mark van Bommel qui payait le début de saison mitigé du Bayern. Celui-ci prenait d'ailleurs la rencontre à bras-le-corps, Luca Toni de la tête (6e) puis Philipp Lahm au terme d'une chevauchée étincelante de puissance (9e) témoignaient d'une entrée volontaire. Les Lyonnais ne s'en laissaient pas compter et Fred aurait pu ouvrir la marque d'une déviation du crâne si Michael Rensing ne s'était pas illustré d'une spectaculaire manchette (11e).

Juninho, bis repetita
La sentence n'était que retardée puisqu'après un missile lifté de Jérémy Toulalan (16e), Juninho Pernambucano allumait une mèche à près de 45 mètres. La balle, flottante à souhait, surprenait Martín Demichelis qui la détournait dans son propre but (0-1, 23e). Comme lors de la phase de groupes 2003/04 (victoire 2-1), le capitaine lyonnais faisait parler la poudre à longue distance et plaçait les siens sur des rails confortables. D'autant plus confortables que l'avantage n'était pas volé, même si la fortune aurait tout aussi bien pu choisir le camp bavarois tant la rencontre était débridée. Toni profitait par exemple d'un espace laissé par Cris, résistait au forceps au retour du Brésilien et trouvait le bout des gants d'un Hugo Lloris autoritaire (30e).

Un autre Bayern
Le champion d'Allemagne cherchait tant bien que mal à reprendre le dessus mais la frappe sans conviction de Bastian Schweinsteiger des 30 mètres (35e) n'altérait pas la bonne impression laissée par le bloc lyonnais jusqu'à la pause. La seconde période débutait comme la première. Luca Toni était de tous les bons coups : il s'enfonçait dans la défense lyonnaise avant de frapper du gauche (47e) puis sautait plus haut que Bodmer sur un centre de Ribéry (51e). Une minute plus tard, c'est lui qui attirait toute la défense sur un centre de Miroslav Klose, laissant en retrait Zé Roberto libre de tout marquage. Le milieu de terrain résilien reprenait de la tête et concrétisait la bonne période allemande (1-1, 52e).

Défendre le nul
Pour autant, l'OL ne manquait pas d'opportunités mais faisait preuve d'une trop grande maladresse dans le geste final. C'était le cas de Benzema, isolé devant le but, trop court sur un centre d'Ederson entré en jeu pour Sidney Govou (55e). L'ancien joueur de l'OGC Nice s'essayait quant à lui à la frappe de loin mais sans réussite (71e). Les joueurs de Claude Puel devaient finalement se résoudre à défendre bec et ongles ce bon point et faisaient le dos rond pendant les vingt dernières minutes. Luca Toni faisait lui aussi preuve de maladresse sur une nouvelle frappe (82e) et ne pouvait finalement rien contre le partage des points. S'il se dispute dans un même état d'esprit, le match retour à Lyon en décembre vaudra le détour.