Schalke et Farfán terrassent Valence

Le FC Schalke 04 s'est qualifié pour les quarts de finale de l'UEFA Champions League pour la première fois depuis trois ans en venant à bout d'une très bonne équipe du Valencia CF. Les Espagnols ont mené en Allemagne, avant de faire les frais de la botte de Jefferson Farfán, auteur d'un doublé.

Entre une équipe, Schalke, qui avait remporté tous ses matches à domicile en phase de groupes, et Valence, qui n'avait pas perdu à l'extérieur sur la même période, une série devait se briser, ce fut celle des finalistes 1999/00.

Les Valencians, solides troisièmes de la Liga, démarraient le plus fort pourtant, sous le toit de l'Arena AufSchalke. Jérémy Mathieu, notamment, plaçait une frappe qui frisait le poteau allemand sur un corner de Joaquin. Ses coéquipiers avaient la chance de voir leur domination concrétisée quand le centre de Mehmet Topal trouvait Ricardo Costa. Le tête du défenseur portugais battait Manuel Neuer et donnait la qualification virtuelle au club du Levant (0-1, 17e).

Mais les joueurs d'Unai Emery avaient le tort de ne pas profiter davantage de leur mainmise sur le jeu. Farfán ramenait les deux équipes à égalité parfaite sur l'ensemble des deux matches en trompant Vicente Guaita, le gardien de Valence, sur un coup franc direct. Le Péruvien réparait une faute de David Navarro sur Mario Gavranović (1-1, 40e).

C'est d'ailleurs le remplaçant de Klaas-Jan Huntelaar qui donnait ensuite l'avantage au club de la Ruhr pour la première fois dans cette double confrontation. Le Suisse suivait bien une tentative de l'inévitable Farfán repoussée par Guaita. Le ballon touchait les deux poteaux avant d'entrer. À 21 ans, il devenait le héros de son équipe pour son premier match de Champions League (2-1, 52e). Ensuite, c'est la barre qu'allumait Gavranović, mais cette fois sans succès.

Valence devait pousser pour égaliser mais pas trop car un deuxième but eut été synonyme d'élimination. Celui-ci allait toutefois être inscrit au bout du temps additionnel par Farfán en contre. De quoi enlever quelques regrets aux coéquipiers de Juan Mata, qui s'effacent devant ceux de Raúl González.