Scolari inquiet avant la Serbie

Luiz Felipe Scolari a reconnu qu'il s'attendait à se retrouver "dans une position moins délicate" à la veille de la rencontre entre le Portugal et la Serbie dans le Groupe A.

Un groupe relevé
Un but polonais en fin de match à Lisbonne a permis au leader du groupe de ramener un nul 2-2 contre le Portugal samedi soir, rendant un peu plus difficile encore la tâche de l'entraîneur brésilien. "Je m'attendais à compter deux points de plus et à me trouver dans une position plus favorable", a-t-il admis. "Nous pensions que trois équipes [le Portugal, la Pologne et la Serbie] pourraient se disputer une place qualificative mais en fait il y en a quatre pour deux places, la Finlande étant toujours en course."

Une position incommode
Troisièmes du groupe, à quatre points de la Pologne et à deux de la Finlande, mais avec un match en moins par rapport à ces deux équipes, les hommes de Scolari peuvent difficilement se permettre de ne pas l'emporter sur la Serbie de Javier Clemente qui occupe la quatrième place à un point des Portugais. Pour rendre les choses encore un peu plus compliquées, l'entraîneur doit effectuer un changement dans son onze de départ, l'arrière gauche Marco Caneira ayant été retiré du groupe en raison d'une blessure à la cuisse contractée ce week-end. L'attaquant Hélder Postiga est lui aussi indisponible car touché aux ligaments du genou vendredi à l'entraînement.

Plus techniques
"La Serbie pratique un football proche du nôtre", a expliqué l'entraîneur portugais, 58 ans, champion du monde avec le Brésil en 2002 avant de prendre les commandes du Portugal en 2003. "Ils font de belles choses quand ils ont le ballon et je pense qu'ils sont supérieurs en terme de technique par rapport aux Polonais. Nous devrons travailler dur pour obtenir les trois points." Les autres matches du Groupe A mettront aux prises la Finlande et la Pologne, et la Belgique en déplacement au Kazakhstan.