La bonne étoile polonaise
dimanche 9 septembre 2007
Résumé de l'article
Le Portugal n'a pu que pleurer une déviation malchanceuse et Leo Beenhakker a félicité son équipe polonaise pour le 2-2 enregistré à Lisbonne.
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Le Portugal n'a pu que pleurer une déviation malchanceuse et Leo Beenhakker a félicité son équipe polonaise pour le 2-2 enregistré à Lisbonne dans des "circonstances émouvantes".
Le coup de pot
La Pologne a conservé la tête du groupe A grâce à une prestation défensive. Ils ont pris les devants grâce Mariusz Lewandowski, avant de subir un 2-1 infligé par Maniche et Cristiano Ronaldo côté portugais. Pourtant, la chance a joué en leur faveur à deux minutes de la fin, quand le tir de loin de Jacek Kryznówek a été dévié dans les filets par le poteau puis l'épaule du gardien Ricardo.
L'optimisme d'abord
"Je ne peux pas dire qu'on a fait le match parfait, certains de mes joueurs ont mal géré la pression, mais il faut rester positif quand on décroche un match nul dans des circonstances si émouvantes", a déclaré le Néerlandais aux commandes de l'équipe polonaise, Leo Beenhakker. Le défenseur Marcin Wasilewski d'ajouter : "La stratégie a été bien préparée et la plupart du temps, on a bien joué. On n'était pas dans notre meilleure forme, mais on a épinglé un très bon résultat. Cristiano Ronaldo savait que j'avais écopé d'un jaune, j'ai donc été très prudent en le marquant."
Un bon contingent
C'est un large contingent polonais qui a acclamé l'équipe de Beenhakker à Lisbonne et désormais, les fans rêvent d'accompagner leur équipe en phase finale de l'UEFA EURO 2008™, en Autriche et en Suisse. L'entraîneur portugais Luiz Felipe Scolari n'a quant à lui pu que songer au manque de chance de sa formation, qui pointe désormais à la troisième place, 4 points derrière la Pologne et 2 derrière la Finlande.
Aucune explication
"Le foot, c'est comme ça, il n'y a aucune explication", a expliqué le Brésilien au sujet de l'égalisation polonaise et du tir de Cristiano Ronaldo bloqué par la transversale en première période. Il a ajouté : "On avait sept ou huit joueurs derrière le ballon, mais il a touché le dos de Ricardo. La Pologne est une équipe de qualité, ils ont joué à neuf derrière la balle, ce qui a rendu difficiles de se procurer des occasions. Mes joueurs ont fait ce qui était possible."