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Quand l'histoire se répète

D'autres rencontres épiques et d'autres séances de tirs au but sont encore peut-être à venir, si on en croit l'histoire de cette compétition.

Le charme tchéchoslovaque
Les tirs au but ont été instaurés peu après le tournoi de 1968, où l'Italie a sorti l'Union soviétique après avoir tiré à pile ou face en demi-finale et l'histoire s'est répétée en finale contre la Yougoslavie. La première séance date de la finale 1976 entre l'Allemagne de l'Ouest et la Tchéchoslovaquie. Les deux équipes avaient dû jouer les prolongations pour parvenir à s'imposer en demi-finale, mais en finale à Belgrade, le score était toujours de 2-2 après 120 minutes de jeu. Le joueur allemand, Uli Hoeness, a loupé le quatrième penalty et c'est à ce moment-là qu'Antonín Panenka est entré dans l'histoire avec son ballon piqué. 

Bis repetita 
En 1980, il n'y a pas eu de séance de tirs au but avant la finale, mais c'était sans compter sur la Tchéchoslovaquie. Dans la petite finale, le compteur était bloqué à 1-1 contre l'Italie, qui n'était autre que le pays organisateur. Et à l'issue des penalties, la Tchéchoslovaquie a inscrit son nom au palmarès du plus grand nombre de penalties tirés ; les équipes ont enfin réussi à se départager sur le score de 9-8. 

La joie des Espagnols 
En 1984, les rencontres ont encore été très disputées et les deux demi-finales ont dû aller jusqu'aux prolongations. Un but de Michel Platini à la 119e minute a permis aux Français d'échapper aux tirs au but (victoire 3-2 sur le Portugal). En revanche, l'Espagne et le Danemark n'y ont pas coupé. Après l'échec de Preben Elkjærde, ce sont les Espagnols qui sont sortis victorieux de ce duel (score final 5-4).

Le désespoir des Oranges
Compte tenu du palmarès des Pays-Bas lors des tirs au but, les Oranges ont peut-être eu de la chance de remporter le tournoi en 1988 car aucun match n'est allé jusqu'aux prolongations. Mais on ne perd pas les bonnes habitudes et en demi-finale en 1992, le Danemark s'est qualifié aux penalties. Leurs victimes ? Les Pays-Bas bien sûr.  

Les Anglais victorieux
Lors des phases finales en 1996, les tirs au but ont été introduits plus en amont dans la compétition et il était donc inéluctable que le sort d'un plus grand nombre de rencontres se décide aux pénalties. Comme en 2004, ce fut le cas de deux quarts de finale. Les Anglais, contrairement à cette fois-ci, l'avaient emporté sur les Espagnols à Wembley. Les Néerlandais avaient encore une fois été tenus en échec ; leurs bourreaux étant les Français. 

La faute à pas de chance
Le but en or a été introduit en 1996 pour éviter qu'une rencontre se joue aux tirs au but. Cela avait fonctionné en quarts mais les deux demi-finales sont allées jusqu'aux prolongations et encore une fois jusqu'aux tirs au but. Les chances de l'Angleterre et de la France se sont malheureusement envolées contre l'Allemagne et la République tchèque. Mais en finale, le but en or a enfin servi grâce à Oliver Bierhoff.

Buts en or
En 2000, tous les quarts se sont décidés dans le temps réglementaire, mais ce ne fut pas le cas des dernières rencontres. La demi-finale opposant l'Italie aux Pays-Bas s'est décidée aux tirs au but car il y avait toujours 0-0 après prolongation. La France est parvenue à se défaire du Portugal grâce au but en or de Zinédine Zidane - inscrit, ironie du sort, sur penalty. L'histoire s'est répétée en finale contre l'Italie ; David Trezeguet devenant ainsi le héros national.

Les espoirs de la Grèce
Si le Portugal et les Pays-Bas ne gardaient pas de bons souvenirs de ces matches marathon en Championnat d'Europe, tout ceci est oublié depuis la semaine dernière. Pour ce qui est des Tchèques, ils n'ont jamais perdu aux tirs aux but et les Grecs n'en ont jamais tirés - mais quoi qu'il arrive maintenant, leur parcours dans cette compétition leur vaut déjà d'entrer dans l'histoire.