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La Grèce pour une première

Le sélectionneur grec, Otto Rehhagel, a déclaré que le match de dimanche pourrait être un tournant dans l'histoire du football grec.

Le sélectionneur de la Grèce, Otto Rehhagel, a déclaré que leur dernier match du Groupe A contre une équipe de Russie déjà éliminée pourrait constituer un tournant dans l'histoire du football grec.

Un nul suffit
"Ce match est une grande opportunité pour l'équipe grecque et pour le football grec", a-t-il dit lors de la conférence de presse d'avant-match. La Grèce, qui est en tête du groupe en compagnie de l'Espagne avec 4 points, aura juste besoin d'un match nul pour assurer sa première apparition en quart de finale d'un tournoi majeur.

Concentration indispensable
Mais Rehhagel a souligné que la réussite ne sera au rendez-vous que si ses hommes atteignent les mêmes niveaux de concentration que dans leurs matches précédents, quand ils ont battu le Portugal 2-1 et obtenu le nul 1-1 contre l'Espagne. "Tout comme dans les matches contre l'Espagne et le Portugal, nous devrons être pleinement concentrés et faire preuve de la même passion pour obtenir le résultat que nous désirons", a-t-il dit.

"Donner notre maximum"
Il a continué : "J'ai dit aux joueurs que j'ai joué contre les Russes plusieurs fois et qu'ils sont difficiles à battre. Certains pensent peut-être que nous sommes déjà qualifiés, mais ce n'est pas le cas. Nous devrons donner notre maximum pour les battre, car ce sont de très bons joueurs."

"Grossière erreur"
Rehhagel a cité le sélectionneur russe Georgi Yartsev, qui a promis que son équipe allait tout faire pour gagner. Il a déclaré : "N'oublions pas que mon homologue russe a dit que si les Grecs s'imaginaient que ça allait être un match amical, ils faisaient une grossière erreur."

Fiers de ce qu'ils ont accompli
Mais même si les Grecs échouent dimanche soir, le sélectionneur de 63 ans a dit que ces hommes pourraient être fiers : "Jusqu'à présent, l'équipe a fait de très bonnes performances et nous serions très déçus si nous ne nous qualifions pas. Mais si cela se produit, nous pourrons tout de même dire que nous avons été très bons."

Duo absent
La Grèce sera privée du joueur clé du milieu de terrain, Stylianos Giannakopoulos, qui s'est fait une élongation contre l'Espagne, et du meneur de jeu Giorgos Karagounis qui est suspendu. Mais le sélectionneur ne se laisse pas perturber : "Nous avons 23 joueurs. Si 2 d'entre eux ne peuvent pas jouer, ça ne devrait pas être un problème. Tous les joueurs doivent prouver pourquoi ils sont là."

Lakis devrait avoir sa chance
Rehhagel devrait conserver sa formation en 4-4-2, même si l'absence des joueurs susmentionnés va le forcer à remanier son milieu de terrain. Un scénario plausible verrait le joueur de l'AEK Athens FC, Vassilios Lakis, se positionner à droite, tandis que son coéquipier en club, Vassilios Tsiartas, jouerait à gauche.

Soucis pour Dellas
Le sélectionneur devrait aligner la même défense malgré les inquiétudes qui subsistent sur l'état de santé du défenseur central Traianos Dellas. Le grand défenseur a raté l'entraînement d'hier à cause d'un problème au dos, mais il devrait être prêt pour affronter les Russes car il s'est remis au travail hier. "Il ne s'est pas entraîné avec l'équipe, mais il a très envie de jouer. J'espère qu'il sera prêt, car il est vital pour notre défense", a déclaré Rehhagel.