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Avantage psychologique à l'Espagne ?

L'ailier espagnol Vicente Rodríguez estime qu'à l'approche du clash ibérique, la pression est sur le Portugal.

L'ailier espagnol Vicente Rodríguez a aujourd'hui déclaré qu'à l'approche de la rencontre décisive du Groupe A entre les voisins ibériques, la pression était sur les épaules portugaises.

Un nul ferait l'affaire
Les Espagnols ont un point de plus que les organisateurs du tournoi et n'en ont besoin que d'un seul autre pour assurer leur qualification en quart de finale. Comme l'a dit Vicente, le Portugal "a besoin de gagner et il devra marquer rapidement. Il ne pourra pas être totalement concentré sur la défense et on devrait en tirer profit."

Avantage psychologique
L'Espagne ne s'est plus inclinée devant le Portugal depuis une défaite 2-0 en match amical en 1981 à Porto. Les joueurs sont confiants pour dimanche. Le défenseur Juanito Gutiérrez espère que cette invincibilité apportera un avantage psychologique à son équipe : "Les Portugais savent qu'ils n'ont pas battu l'Espagne depuis 23 ans. Je pense que cette statistique est bien plus importante que le fait qu'ils jouent à domicile". 

On ne touche à rien
Il a ajouté : "L'Espagne ne doit pas se soucier de la stratégie de son adversaire. Il ne faut pas qu'on change notre style de jeu. On fait des changements quand quelque chose ne fonctionne pas et, dans notre cas, tout a fonctionné à la perfection".

Le match de Guimarães
Fernando Torres, quant à lui, estime que la victoire 3-0 de l'Espagne sur le Portugal en septembre dernier devrait servir de match référence. Le buteur du Club Atlético de Madrid a déclaré : "Notre match référence, c'est celui de Guimarães. Si on joue comme on l'a fait ce jour-là, on est presque certain de gagner."

A qui la pression ?
"Si on était éliminé dimanche, ce serait un échec. L'Espagne se doit d'être présente en quart de finale. Il y a donc de la pression sur nous, mais elle est avant tout sur eux car un match nul nous suffit et ils jouent chez eux."

Marchena absent
Cependant, l'Espagne devra se passer du défenseur central Carlos Marchena qui a écopé de son deuxième carton jaune du tournoi face à la Grèce. Son poste sera occupé par Juanito Gutiérrez ou César Martín, ce dernier ayant le plus de chances de démarrer la rencontre aux côtés d'Iván Helguera.

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