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Souvenirs de demi-finales : Espagne

Trois héros des anciennes demi-finales vécues par l’Espagne racontent sur sur UEFA.com les souvenirs qu’ils en gardent.

Souvenirs de demi-finales : Espagne ©empics

Tenante du titre, l’Espagne pourrait devenir la première équipe à remporter trois compétitions majeures d’affilée, mais les hommes de Vicente del Bosque vont d’abord devoir écarter leurs voisins portugais, mercredi à Donetsk. UEFA.com a demandé à trois anciens demi-finalistes ibériques de revenir sur ces demi-finales au dénouement heureux.

17/06/1964 Espagne 2-1 Hongrie (Madrid)

Luis Suárez : On formait une bonne équipe, mais sans doute pas la meilleure de l’histoire de l’Espagne. On était très bons collectivement. On formait un bloc compact, les joueurs se comprenaient et se complétaient parfaitement. Et il y avait un joueur avec une grosse expérience internationale – moi ! J’étais le plus âgé et je jouais à l’étranger. Le peuple espagnol était à fond derrière nous. Les supporters s’identifiaient à nous car l’équipe était jeune et avait beaucoup d’ambition. Ce soutien nous a beaucoup aidés, il nous a apporté de la sérénité et nous a ôté pas mal de pression.

24/06/1984 Danemark 1-1 Espagne (a.p., Espagne vainqueur 5 t.a.b. à 4) (Lyon)

Emilio Butragueño : Tout était nouveau pour moi, je n’ai peut-être pas réalisé l’importance de ce match. C’est seulement plusieurs années après qu’on se rend compte à quel point il est difficile d’accéder au dernier carré d’un Championnat d’Europe. Je me souviens que j’étais heureux pour mes collègues, qui s’étaient qualifiés à l’arraché, mais j’étais le petit jeune de la bande et je ne ressentais pas encore l’atmosphère de ces grands matches avec les pros.

26/06/2008 Russie 0-3 Espagne (Vienne)

Iker Casillas : Ce résultat [4-1 en phase de groupes] ne reflétait pas vraiment la physionomie du match. La Russie s’était procuré des occasions, notamment à 1-0 pour nous, quand ils ont touché deux fois le poteau, sur coup franc puis sur une frappe. On a marqué le deuxième juste après. Le score de 4-1 était plus que flatteur. La Russie méritait bien mieux. Mais ce match nous a servi pour aborder la demi-finale car on savait que les Russes étaient plus forts que ce que les gens disaient. Et on a très bien joué.

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