Debuchy marque des points

Six sélections en équipe nationale. Pas plus ni moins. Lorsque le coup d’envoi de France-Angleterre a été donné lundi, voilà ce qu’affichait le CV du latéral droit des Bleus Mathieu Debuchy. Pour le moins expérimenté des défenseurs tricolores – qui rappelons-le, a connu sa première cape face à l’Albanie en octobre dernier à 26 ans -, ce match restera dans les annales. Ce fut en effet son tout premier en phase finale. De quoi avoir les jambes qui tremblent ?

"Au début, j’ai ressenti un peu de pression car il y avait beaucoup d’enjeu", a confié le joueur à UEFA.com. "Mais dès que le coup de sifflet a retenti, j’ai tout oublié, j’étais dans mon match". Et ça s’est vu. Car le Lillois a fait forte impression. Face au très jeune et très remuant Oxlade-Chamberlain, Debuchy ne s’est jamais démonté dans les duels.

Mieux, il a, comme à son habitude, apporter un vrai plus offensif avec ses débordements incisifs. Son entente à droite avec Samir Nasri fut également pleine de promesse. "C'est vrai que ça s’est bien passé, reconnaît celui qui a inscrit son premier but en Bleu face à l’Islande le 27 mai. On se parle beaucoup avec Samir. Je sais comment il joue. On commence à avoir nos repères."

Face à l’Ukraine, vendredi, le latéral nordiste aura une nouvelle fois l’occasion de montrer ce qu’il sait faire, dans une Donbass Arena surchauffée. "On sait que ça être difficile, car ils ont du monde derrière eux pour les encourager, fait-il remarquer. Il faudra surtout se méfier de Shevchenko. C’est un grand buteur. Il faudra le serrer de très près car il peut transformer le moindre ballon en but."
 
En cas de nouveau match nul ou de défaite, les Bleus pourraient dire adieu à la compétition. Un scénario que Debuchy n’envisage absolument pas : "On est confiant sur nos possibilités. On sait qu’on peut mieux jouer, qu’on peut faire de meilleures choses. À nous de le prouver vendredi".