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Bordinggaard : "On essaie de passer à autre chose"

Le sélectionneur danois Keld Bordinggaard revient sur le tournoi avant la finale de l'EURO M21 qui va opposer la Suisse à l'Espagne, samedi à Aarhus.

Le sélectionneur danois Keld Bordinggaard
Le sélectionneur danois Keld Bordinggaard ©Sportsfile

Keld Bordinggaard va sans doute avoir un pincement au cœur en regardant la finale du Championnat d'Europe des moins de 21 ans de l'UEFA entre la Suisse et l'Espagne, samedi à Aarhus.

Éliminé en phase de groupes avec le Danemark, qui comptait pourtant le même total de points que le Belarus et l'Islande, le sélectionneur de 48 ans peut néanmoins être fier de son équipe.

UEFA.com : Le dénouement de la phase de groupes a dû vous laisser un goût amer, non ?

Keld Bordinggaard :
C'est vrai. On voulait offrir un jeu offensif et on a réussi. On s'est créé une multitude d'occasions. Ce n'est pas une excuse mais, quand on regarde les chiffres, c'est notre manque de réalisme qui nous a coûté la qualification. Ça fait quelques jours qu'on essaie de passer à autre chose mais c'est dur. On est très déçus.

UEFA.com : Ça doit être frustrant de voir son équipe avoir autant d'occasions sans parvenir à marquer ?

Bordinggaard : Je me suis posé beaucoup de questions avec mes adjoints pendant nos matches. On s'est demandé ce qu'on pouvait faire pour améliorer notre finition. Quand un entraîneur voit son équipe se créer autant d'opportunités, il n'a pas envie de la modifier. Mais on a pâti de notre manque de réalisme. C'est vraiment dommage parce qu'on aurait adoré jouer la finale et proposer une belle fête estivale au Danemark !

UEFA.com : On dit que c'est un avantage de jouer à domicile. Mais n'est-ce pas aussi un inconvénient à cause des attentes du public et du manque de matches officiels ?

Bordinggaard : C'est surtout la perte du premier match qui nous a obligés à jouer les deux autres comme s'il s'agissait de deux finales, avec la pression inhérente à ce genre de rencontre. Mais j'avais confiance car on avait les joueurs pour passer et je pense qu'on a réalisé un très bon match contre le Belarus à Aarhus, malgré la pression. On n'est pas passés loin contre l'Islande mais, dès qu'ils ont marqué, j'ai vu la tension s'emparer de mes joueurs. Je regrette surtout toutes ces occasions gâchées, on aurait dû au moins prendre un point.

UEFA.com : Quel est votre pronostic pour la finale ?

Bordinggaard : J'espère que la Suisse va pouvoir développer son jeu. Si c'est le cas, elle va poser de gros problèmes aux Espagnols. Mais c'est toujours délicat d'avoir le ballon contre l'Espagne.

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