L'UEFA soutient la Journée Franc Jeu, consacrée au sport propre
lundi 9 avril 2018
Résumé de l'article
L’UEFA soutient la Journée Franc Jeu (Play True Day) de l’Agence mondiale antidopage (AMA) et montre son engagement en faveur du sport propre.
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L’UEFA a le plaisir de soutenir la Journée Franc Jeu de l’Agence mondiale antidopage (AMA), célébrée le 10 avril.
Consacrée au sport propre, la Journée Franc Jeu (Play True Day) vise à sensibiliser les sportifs, le public et les autres intervenants à la lutte mondiale contre le dopage.
L’UEFA se joint à l’AMA, à d’autres fédérations sportives nationales et internationales, aux organisations antidopage, aux organisateurs d’événements majeurs et aux établissements d’enseignement partout dans le monde pour soutenir la Journée Franc Jeu et montrer son engagement en faveur du sport propre.
L’UEFA et la lutte contre le dopage dans le football
L’UEFA est reconnue comme une organisation de sport d’équipe de premier plan dans la lutte mondiale contre le dopage.
L’instance dirigeante du football européen est déterminée à garantir que ses programmes d’éducation et de contrôle restent à la pointe de la science et des bonnes pratiques reconnues dans tous les domaines de la prévention et du dépistage.
Contrôles antidopage
Tout joueur qui participe à une compétition de l’UEFA peut être prié à tout moment de se soumettre à un contrôle antidopage.
Au total, 2802 échantillons ont été prélevés au cours de la saison 2016/17.
Les contrôles antidopage peuvent être effectués en compétition, à savoir après un match, ou hors compétition, à savoir lors d’une séance d’entraînement, voire au domicile des joueurs.
Ils peuvent comprendre des prélèvements sanguins et d’urine ainsi que le dépistage de substances telles que l’EPO – substance utilisée pour augmenter l’endurance et la force physique – et l’hormone de croissance humaine.
Pour effectuer les contrôles antidopage, l’UEFA dispose de ses propres contrôleurs antidopage, un groupe de médecins de toute l'Europe.
Mesures dissuasives
Un élément majeur de la stratégie de l’UEFA en matière de contrôles est constitué par le passeport biologique de l’athlète. L’UEFA gère aussi bien les programmes de contrôles sanguins que le passeport biologique stéroïdien.
Le passeport biologique de l'athlète a un effet dissuasif, car il contrôle les joueurs sur une période de temps et révèle indirectement les effets d’un éventuel dopage.
L’UEFA stocke en outre tous les échantillons prélevés dans le cadre de ses compétitions majeures interclubs et pour équipes nationales – l’UEFA Champions League, l’UEFA Europa League, la Super Coupe de l’UEFA et le Championnat d’Europe de l’UEFA – pour une durée allant jusqu’à dix ans, afin de permettre une nouvelle analyse en tout temps.
En permettant d’engager des poursuites disciplinaires jusqu’à dix ans après la violation des règles antidopage, cette conservation des échantillons à long terme a également un effet dissuasif important.
Collaboration au niveau européen
L’UEFA a signé des accords de collaboration avec des organisations nationales antidopage (ONAD) dans toute l’Europe.
En vertu de ces accords, l’UEFA et les ONAD coordonnent leurs programmes de lutte contre le dopage et leurs activités de contrôle, et échangent des informations et des renseignements.
Programme éducatif
L’UEFA organise un programme éducatif contre le dopage destiné spécifiquement aux jeunes joueurs, particulièrement vulnérables face à la consommation de drogues.
Des sessions instructives sur les dangers du dopage sont organisées pendant les phases finales des compétitions juniors de l’UEFA, en plus de programmes de sensibilisation destinés à renforcer ce message important.
Des supports éducatifs sont également distribués à tous les joueurs dans les compétitions de l’UEFA.
Ils ont pour but de sensibiliser les joueurs aux questions antidopage, de les informer sur le règlement et les procédures antidopage de l’UEFA, et de leur éviter de faire des erreurs de procédure.
L’UEFA soutient entièrement l’AMA dans sa conviction que nous pouvons créer un monde où les sportifs choisissent de dire « non » au dopage par respect pour eux-mêmes, par équité à l’égard de leurs rivaux, et pour le pur plaisir que le sport procure.