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La popularité croissante du football féminin

Après la Journée internationale de la femme, un point sur le rapport de l'UEFA sur le football féminin et son développement.

Les ambassadrices UEFA du développement du développement du football féminin Camille Abily, Laura Georges, Steffi Jones, Veronica Boquete et Lotta Schelin à Paris
Les ambassadrices UEFA du développement du développement du football féminin Camille Abily, Laura Georges, Steffi Jones, Veronica Boquete et Lotta Schelin à Paris ©Getty Images

Suite à la Journée internationale de la femme, qui s'est tenue le dimanche 8 mars, arrêtons-nous sur la popularité croissante du football féminin en Europe grâce au soutien de l'UEFA. L'élite européenne reconnaît également les progrès encourageants effectués, notamment grâce au travail de développement intensif mené avec les associations nationales.

Le rapport de l'UEFA Football féminin à travers les associations nationales 2014–15 (en anglais) est compilé chaque année à partir des données et informations soumises par les 54 associations membres de l'UEFA. La première partie traite le développement général du football féminin en Europe, tandis que la seconde contient des données sur chacune des associations nationales européennes.

"Pour la première fois, huit équipes européennes vont participer à la phase finale de la Coupe du Monde Féminine de la FIFA, ce qui est un signe positif reflétant le développement du football féminin en Europe", rappelle le rapport. "Avec les ressources accrues que beaucoup d'associations nationales mettent dans le développement du football féminin, il est peu surprenant de voir que le niveau du football féminin d'élite a progressé. Cependant, le football féminin d'élite peinerait à exister et à se développer sans une base solide."

"Des programmes de développement basés sur le football de base, les opportunités accrues pour les entraîneuses et les stratégies de promotion et de communication pour le football féminin engendrent des résultats positifs."

Le nombre de joueuses licenciées a progressé de 4 %, soit 46 244 joueuses supplémentaires pour atteindre 1 208 558 licenciées. En fait, le nombre de joueuses a été quintuplé depuis 1985. De plus en plus de jeunes filles jouent au football, le nombre de joueuses licenciées de moins de 18 ans dépassant désormais les 750 000. Le rapport explique que le grand défi pour les associations est non seulement de promouvoir le football féminin, mais également de réussir à garder les jeunes sur le long terme.

Le nombre de joueuses de plus de 18 ans progresse également, 30 associations (28 en 2013/14) possédant plus de 1 000 joueuses licenciées. Sept pays (Danemark, Angleterre, France, Allemagne, Pays-Bas, Norvège et Suède) présentent plus de 60 000 joueuses. 51 pays possèdent un championnat national féminin et 53 associations possèdent une équipe nationale.

L'objectif de recrutement d'entraîneurs et arbitres féminines gagne du terrain. Le rapport indique 7 461 arbitres féminines qualifiées, et le nombre d'associations présentant des programmes de développement visant les arbitres féminines est passé de 26 à 31. Étant donné que les entraînements dans le football féminin sont encore largement dominés par les hommes, l'UEFA cherche à encourager la qualification d'entraîneuses.

Le rapport affirme que 21 164 entraîneuses en Europe détiennent au moins une licence C nationale. Près de 10 000 femmes ont une licence C nationale et l'objectif est que de plus en plus de femmes obtiennent de meilleures qualifications dans le futur.

L'UEFA et les associations travaillent particulièrement dur dans le domaine des communications, du marketing et de la stratégie ; des aspects clés pour le développement du football féminin et de l'intérêt du public. Le rapport note que 49 des associations présentent une stratégie incluant le football féminin, tandis qu'il y a une augmentation du nombre d'associations déployant une stratégie marketing spécifique, dont la plupart se concentrent sur la promotion de matches internationaux et la participation des filles au football de base.

Au cours de l'année écoulée, les associations nationales ont employé 100 personnes supplémentaires dédiées au football féminin. Un total de 1 963 femmes travaillent pour les associations, soit une augmentation de plus de 300 par rapport à la saison dernière, et elles représentent désormais 30 % du nombre total d'employés au sein des associations membres de l'UEFA. Sur ces femmes, 366 travaillent à des postes d'encadrement ou supérieurs, et l'UEFA continuera à contrôler cette situation avec un grand intérêt tandis que l'ambitieux Programme de leadership dans le football féminin de l'instance européenne vise à amener plus de femmes à des rôles de dirigeantes.

Football féminin à travers les associations nationales 2014–15 reflète le pas en avant effectué par le football féminin en Europe, et envisage un avenir radieux. Le rapport conclut : "Les progressions enregistrées en termes de nombre de joueuses licenciées, de nombre d'associations nationales organisant un championnat féminin national, de nombres de centres de formations dédiés aux filles et de nombre d'associations adoptant une stratégie pour le football féminin sont des signes de la progression constante réalisée."

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