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Les dynasties du football européen

UEFA.com fait une pause pour prendre un peu de recul sur l’actualité et vous offrir un portrait des premières familles du football européen.

Les dynasties du football européen
Les dynasties du football européen ©Getty Images

UEFA.com fait une pause pour prendre du recul sur l’actualité et vous offrir un portrait des premières familles du football européen.

Albanie : famille Mema
Dans les années 1960 et 1970, les trois frères Mema (Haxhi, Ali et Osman) étaient au KF Tirana, en tant que joueurs et entraîneurs. Et ils ont transmis leur passion à une nouvelle génération : lorsqu’il était entraîneur de Tirana, Ali Mema avait dans son équipe son fils Slejman, qui allait devenir à son tour entraîneur d’une équipe de Tirana qui comptait le fils d’Ali, Ardian.

Arménie : famille Mkhitaryan
Hamlet Mkhitaryan s’est fait un nom au poste d’attaquant du club de sa ville natale, le FC Ararat, et il a terminé deuxième meilleur buteur du Championnat soviétique 1954. Lorsqu’il est décédé à l’âge de 33 ans d’une tumeur cérébrale, sa famille a pris le relais. Sa femme Marina Tashchyan est à la tête du Comité de l’équipe nationale de la Fédération de football d’Arménie (HFF). Son fils Henrikh est devenu joueur, il a remporté quatre titres avec le FC Pyunik, puis trois autres sous le maillot du FC Shakhtar Donetsk et évolue désormais au Borussia Dortmund. Sa fille Monika travaille quant à elle auprès du président de l’UEFA Michel Platini.

Azerbaïdjan : famille Javadov
Actuellement membre du Comité exécutif de l’Association des fédérations de football d’Azerbaïdjan (AFFA), Isgandar Javadov a porté le brassard du Neftçi PFK de 1979 à 1986, comptant son frère aîné Fizuli parmi ses coéquipiers. Aujourd’hui, le fils de Fizuli, Vagif (25 ans), joue à Boluspor et fait figure de joueur clé de l’équipe d’Azerbaïdjan. Ce n’est pas le seul joueur de la famille : Isgandar a un autre neveu, Ilgar Gurbanov, qui évolue au Qarabağ FK.

Belarus : famille Savostikov
Dans la famille Savostikov, le football est une histoire qui se transmet de père en fils. Ivan a terminé troisième du Championnat suprême soviétique en 1963 avec le FC Dinamo Minsk, avant d’atteindre la finale de la Coupe de l’URSS deux ans plus tard. International olympique, Ivan devenait ensuite entraîneur du Dinamo finaliste de la Coupe de l’URSS 1987 puis vainqueur de la Coupe du Belarus avec le FC Belshina Bobruisk. De quoi inspirer Kirill, qui a revêtu notamment la tunique du FC BATE Borisov.

Belgium : famille Hazard  
Les frères Eden et Thorgan sont professionnels à Chelsea et au VfL Borussia Mönchengladbach alors que leurs jeunes frères Kylian and Ethan sont aussi joueurs. Leur père Thierry était défenseur de la RAA Louviéroise dans les années 1990. Leur mère Carine était prof de gym et milieu de terrain. "Je marquais encore des buts quand j'était enceinte d'Eden", se plaît-elle à dire.

Bosnie-Herzégovine : famille Osim
Père et fils, Ivica et Amar Osim ont tous deux représenté le FK Željezničar en tant que joueurs et entraîneurs. Sélectionné à 16 reprises avec la Yougoslavie, Ivica est l'un des plus grands joueurs de sa génération, lui qui a également évolué en France. Amar, qui évoluait sous ses ordres au Željezničar, est désormais lui aussi un entraîneur reconnu. Les deux hommes ont également tous deux entraîné le club japonais du JEF United.

Borislav, Ruslan, Nikolay et Biser Mihaylov
Borislav, Ruslan, Nikolay et Biser Mihaylov©Meridian Match

Bulgarie : famille Mihaylov
Il y a trois générations de gardiens de but chez les Mihaylov : Biser, Borislav et maintenant Nikolay. Biser a multiplié les titres avec le PFC Levski Sofia, le club où son frère aîné Borislav avait fait ses débuts en 1981. Aujourd’hui président de l’Union bulgare de football, “Bobby” a été sacré trois fois champion et a participé à la Coupe du Monde de la FIFA 1994. Le frère de Borislav, Ruslan, est entraîneur est gardien à Levski, tandis que le fils de Borislav, Nikolay, est désormais international bulgare : après avoir été formé au Levski, il joue en Turquie, au Mersin İdmanyurdu SK.

Croatie : famille Gabrić
Tonči Gabrić était l’une des stars du HNK Hajduk Split qui avait atteint les quarts de finale de l’UEFA Champions League 1994/95 et de l’équipe de Croatie à l’EURO '96. Ses enfants ont marché dans ses pas : Drago a débuté au Hajduk, avant qu’un grave accident de voiture en 2011 n’interrompe sa carrière, mais il a fait son retour depuis. Sa sœur jumelle Paškvalina a été une joueuse proéminente sur la scène internationale, après avoir découvert le grand bain à l’âge de 16 ans.

František, Daniel, Lukáš et František Veselý
František, Daniel, Lukáš et František Veselý©SK Slavia Praha

République tchèque : famille Veselý
Quatre générations de Veselý ont désormais représenté le SK Slavia Praha. František a évolué au club dans les années 1950, imité par son fils, lui aussi prénommé František : attaquant star du club au cours des deux décennies suivantes, il a également participé à la Coupe du Monde 1970 et remporté le Championnat d’Europe de l’UEFA 1976 avec la Tchécoslovaquie. Son propre fils, un troisième František Veselý, a porté le maillot du Slavia dans les années 1980 et 1990. Et voit aujourd’hui ses fils Daniel et Lukáš suivre son exemple. Ce dernier évolue à ce jour au FC Baník Ostrava.

Brian et Michael Laudrup
Brian et Michael Laudrup©AFP

Danemark : famille Laudrup
Finn Laudrup a honoré la dernière de ses 19 sélections pour le Danemark en 1979, mais il fallait attendre seulement trois ans pour que son fils Michael lui succède, suivi de son frère Brian quelques saisons plus tard. Brian n’a pas démérité, remportant notamment le Championnat d’Europe de l’UEFA 1992, mais son frère Michael (aujourd’hui manager du Swansea City AFC) reste plus célèbre : vainqueur de la Coupe des clubs champions européens 1991/92 avec le FC Barcelona, il a été élu Meilleur joueur de l’histoire du Danemark en 2006. À noter que ses fils, Mads et Andreas, évoluent respectivement aux Helsingør FC et AGF Aarhus.

Angleterre : famille Milburn/Charlton
"Wor Jackie" Milburn a connu une belle carrière avec le Newcastle United FC et l’équipe d’Angleterre dans les années 1940 et 1950, mais c’est sa sœur Cissie, également joueuse, qui a transmis le gène du football. Ses enfants Jack et Bobby Charlton ont aidé l’Angleterre à remporter la Coupe du Monde de la FIFA 1966. Jack a été sacré avec Leeds avant de devenir une légende en tant que sélectionneur de la République d’Irlande. Et que dire de son frère Sir Bobby, vainqueur de la Coupe des champions 1968 et trois fois champion d’Angleterre avec le Manchester United FC.

Ragnar et Romer Klavan
Ragnar et Romer Klavan©TIINA KÕRTSINI

Estonie : famille Klavan
Deux générations de Klavan ont représenté l’Estonie : Dzintar Klavan a honoré la première de ses 19 sélections en février 1993, à l’âge de 31 ans. Son fils Ragnar (28 ans) est actuellement capitaine de l’équipe nationale et évolue en Allemagne, au FC Augsburg. Et espère qu’un jour, son fils embrassera lui aussi une carrière dans le football.

Eydvør, Bára Skaale, Eydun et Hedin Klakstein
Eydvør, Bára Skaale, Eydun et Hedin KlaksteinPrivate photo

Îles Féroé : famille Klakstein
Odmar Færø, son fils Odmar Færø et son petit-fils Odmar Færø ont tous été internationaux féringiens, mais cette famille recèle d’autres pépites : Bára Skaale Klakstein et sa fille Eydvør sont coéquipières au KÍ Klaksvík. Et elles sont même devenues la première paire parent-enfant à disputer un match international ensemble : c’était en novembre 2012, lors d’une victoire 6-0 des Féroé contre le Luxembourg.

Finlande : famille Litmanen
Olavi Litmanen a remporté de nombreux titres avec le Reipas dans les années 1970 et a été international finlandais. Sa femme Liisa a également joué au Reipas, aux premières heures du football féminin. Mais ils sont tous deux éclipsés par leur fils Jari, 137 sélections et premier Finlandais à remporter l’UEFA Champions League, en 1994/95 avec l’AFC Ajax. Ses enfants sont encore jeunes, mais ils aiment taper le ballon au JK Nõmme Kalju, en Estonie.

France : famille Djorkaeff
Né en France d’un père kalmouk polonais et d’une mère polonaise, Jean Djorkaeff a dirigé la défense de l’Olympique Lyonnais, mais également des Olympique de Marseille, Paris Saint-Germain FC et Paris FC, des années 1950 aux années 1970. International français (48 sélections), il a disputé la Coupe du Monde de la FIFA 1966. Son fils Youri brandirait le trophée au Stade de France 32 ans plus tard, puis aidera les Bleus à réaliser le doublé en remportant l’UEFA EURO 2000. La tradition familiale repose désormais sur les épaules d’Oan : le fils de Youri est à l'Évian Thonon Gaillard FC.

Boban , David et Dorian Babunski
Boban , David et Dorian Babunski©Igor Banskoliev/Nova Makedonija

ARY de Macédoine : famille Babunski
L’ancien joueur de la Yougoslavie et de l’ARYM Boban Babunski a vécu une belle carrière, parcourant l’Europe au poste de défenseur central passé par les PFC CSKA Sofia, UE Lleida et AEK Athens FC. Ses fils David et Dorian sont à la fois ambitieux et “rivaux” puisque le premier évolue au centre de formation du FC Barcelona et le second dans celui du Real Madrid CF. Mais toute la famille se réunit parfois car Boban, sélectionneur des moins de 21 ans de la FYROM, convoque ses deux fils ensemble.

Archil, Revaz et Shota Arveladze
Archil, Revaz et Shota Arveladze©GFF

Géorgie : famille Arveladze
"Je suis surtout fier qu’on ait tous les trois joué pour le plus grand club de Géorgie [le FC Dinamo Tbilisi] et en sélection", se réjouit Revaz Arveladze, l’aîné des trois frères aujourd’hui secrétaire général de la Fédération géorgienne de football (SFF), autrefois premier buteur géorgien en Bundesliga lors de son passage au 1. FC Köln. Archil et Shota ont eux aussi connu le succès : Archil a brillé au Trabzonspor AŞ et au NAC Breda, tandis que Shota a été champion avec le Dinamo, l’AFC Ajax et le Rangers FC, en plus d’inscrire 28 buts avec la sélection géorgienne.

Jérôme et Kevin-Prince Boateng
Jérôme et Kevin-Prince Boateng©Getty Images

Allemagne : famille Boateng
International ghanéen, Robert Boateng est passé par le Rosenborg BK. Son frère aîné George s’est un peu perdu après une formation pourtant réussie du côté du Hertha BSC Berlin. Enfin, Prince a écumé la Troisième division allemande avec le Füchse Berlin Reinickendorf. Prince a eu deux fils de mères différentes. Aujourd’hui au FC Schalke 04, le milieu Kevin-Prince Boateng, qui a choisi de défendre les couleurs du Ghana, a des liens footballistiques des deux côtés de la famille puisque son grand-oncle maternel Helmut Rahn a inscrit le but vainqueur de l’Allemagne en finale de la Coupe du Monde 1954. Son demi-frère et ancien coéquipier au Hertha Jérôme, de nature plus réservée, évolue dans la défense du FC Bayern München et de l’Allemagne.

Lee, Ryan et Kyle Casciaro
Lee, Ryan et Kyle Casciaro©GFF

Grèce : famille Kapsis
Né en septembre 1950, le libero Anthimos Kapsis a passé ses 15 ans de carrière au Panathinaikos FC, finaliste de la Coupe des clubs champions européens 1970/71, et été capitaine de la Grèce lors de sa première grande phase finale – le Championnat d’Europe de l’UEFA 1980. Son défenseur central de fils Michalis a plus voyagé, lui est entre autres passé par l’Ethnikos Piraeus FC (1993-98) et l’AEK Athens FC (1999-2004). Il a tout de même eu le temps de récolter 36 capes (soit une de plus que son père) et était un élément clé du dispositif d’Otto Rehhagel et de la Grèce, vainqueurs de l’UEFA EURO 2004 au Portugal.

Hongrie : famille Sallói
Jenő Sallói et ses deux frères ont évolué dans les divisions inférieures hongroises, alors que son fils István a connu l’élite avec le Tatabánya FC et a été capé en sélection B. La déception a été effacée grâce à la génération suivante puisque le jeune István, prénommé comme son père, a marqué pour ses débuts internationaux en 1992. Il a remporté deux titres de champion d’Israël avec le Beitar Jerusalem FC avant d’embrasser une carrière d’entraîneur.

Islande : famille Gudjohnsen
Moment historique en 1996 : Arnór Gudjohnsen et son fils Eidur ont tous deux été convoqués en sélection pour affronter l’Estonie, Arnór étant finalement remplacé par son rejeton. "Mon plus grand regret reste qu’on n’ait pas joué ensemble, et je sais que c’est aussi celui d’Eidur”, concède Arnór, international à 73 reprises et qui a vécu ses plus belles années en Belgique, au KSV Lokeren OV et au RSC Anderlecht. Eidur vient de prendre sa retraite après 78 sélections et des passages remarqués au FC Barcelona et, surtout, au Chelsea FC. Mais une nouvelle génération de Gudjohnsen pourrait bientôt faire des malheurs. “Mes petits-enfants sont encore jeunes, mais ils sont aussi dingues de football que leur grand-père”, sourit Arnór.

Italie : famille Maldini
Cesare Maldini a remporté la Coupe des clubs champions 1962/63 avec l’AC Milan avant que Paolo ne mette la main sur le trophée aux grandes oreilles à cinq reprises avec le même club en 1989, 1990 et 1994. Paolo a eu une telle influence lors de sa carrière longue de 24 ans que son maillot n°3 au Milan a été retiré lorsqu’il a raccroché les crampons en 2009. Cependant, la légende Maldini pourrait renaître puisque les deux fils de Paolo évoluent au centre de formation des Rossoneri. "J’espère qu’il s’amuse et qu’il n’oublie pas ses études", a déclaré Cesare après que son petit-fils Christian (alors âgé de 17 ans) s’entraînait avec l’équipe première.

Kazakhstan : famille Loria
L’attaquant Otari Loria a d’abord évolué pour des équipes régionales de Goudaouta, en Abkhazie, au début des années 1950 avant de représenter le FC SKA Odesa puis de partir en République soviétique kazakhe pour jouer au FC Dinamo Tselinograd. Son fils Grigori a marché dans les pas de son père dans la même ville, aujourd’hui connue sous le nom d’Astana, en devenant attaquant dans les années 1970 et 1980. Le petit-fils d’Otari, David Loria, a poursuivi la tradition, mais pas tout à fait. "Mon père et mon grand-père étaient attaquants, mais mon destin était de devenir gardien, c’est dans mon sang", a déclaré David Loria, qui compte 38 sélections avec le Kazakhstan. "Mon grand frère m’a influencé. Il me faisait jouer dans les buts quand on était petits."

Lettonie : famille Verpakovskis
Buteur le plus adulé de l’histoire du football letton, Māris Verpakovskis a inscrit 29 buts en 102 matches internationaux, notamment le seul but de la Lettonie à l’UEFA EURO 2004, le seul grand tournoi auquel le pays a participé pour le moment. Cependant, il partage son métier et son anniversaire (le 15 octobre) avec son père Ilmars, qui a disputé le premier match de la Lettonie après l’indépendance en 1992.

Lituanie : famille Paberžis
Joueur de l’équipe nationale, puis sélectionneur, secrétaire général de la Fédération lituanienne de football (LFF) et rédacteur footballistique, Stanislovas Paberžis a dédié sept décennies de sa vie au football, de ses débuts en 1936 à sa mort en 2012. Son fils Gediminas a pris le flambeau et a représenté l’équipe nationale de Lituanie, ainsi que le club le plus titré du pays, le FK Žalgiris, avant de devenir entraîneur. La famille a ouvert un nouveau chapitre de son histoire quand Gediminas Paberžis Junior était sélectionné pour la première fois chez les jeunes lituaniens dans les années 2010.

André, Salvinu et Eric Schembri
André, Salvinu et Eric Schembri©Domenic Aquilina

Malte : famille Schembri
L’attaquant André Schembri est entré dans l’histoire du football maltais en inscrivant les deux buts de Malte dans une victoire 2-1 en éliminatoires de l’UEFA EURO 2008 contre la Hongrie. Le joueur de l’AC Omonia était alors le troisième Schembri à représenter son pays. Le père d’André, Eric, a porté le maillot de Malte dans les années 1970 tandis que son grand-père Salvinu – décédé en décembre 2008 à l’âge de 85 ans – a été capitaine de l’équipe nationale lors de son tout premier international contre l’Autriche, le 27 mai 1957. Il allait même à l’encontre des consignes de son coach qui avait demandé à ce que l’équipe ne fasse que défendre alors que son équipe était menée 1-0 à la pause. Il a déclaré à UEFA.com : "Je lui ai dit qu’on n’avait rien à perdre et qu’on attaquerait. On a marqué deux buts, mais on a perdu 3-2."

Moldavie : famille Cebanu
La famille Cebanu compte désormais deux grands de Moldavie : Ilie Cebanu a joué dans les buts pour l’équipe nationale tandis que son père Pavel est le président de l’Association moldave de football (FMF). Aujourd’hui âgé de 58 ans, Pavel a été élu Joueur en or de Moldavie dans le cadre du jubilé de l’UEFA en 2004, après avoir inscrit 45 buts en 341 matches du championnat d’URSS en tant que milieu de terrain avec le FC Zimbru Chisinau. Son fils Ilie a également été formé au Zimbru, mais a ensuite évolué en Autriche et en Pologne. Il est aujourd’hui prêté chez les Russes du FC Mordovia Saransk et a fait ses débuts en équipe nationale de Moldavie dans un succès 3-0 sur Saint-Marin le 11 octobre 2013.

Monténégro : famille Savićević
Dejan Savićević est une icône du football monténégrin : formé au FK Budućnost Podgorica, il a remporté la Coupe d'Europe avec le FK Crvena zvezda en 1991, puis trois ans plus tard avec l'AC Milan en marquant lors de la finale face au FC Barcelona (4-0). Désormais président de l'Association de football du Monténégro (FFM), il a laissé un bel exemple à son fils Vladimir, qui évolue au Valletta FC à Malte. "C'est un honneur, mais c'est aussi difficile d'être le fils de Dejan Savićević", commentait le milieu de terrain. "J'ai toujours essayé de me faire un prénom, et je pense que j'ai maintenant une bonne réputation au Monténégro en tant que Vladimir Savićević, pas seulement comme fils de Dejan."

Ronald et Erwin Koeman
Ronald et Erwin Koeman©AFP

Pays-Bas : famille Koeman
Sélectionné une seule fois avec les Pays-Bas en 1964, Martin Koeman reste une icône du FC Groningen, avec lequel il a disputé plus de 300 matches avec le club et son prédécesseur du GVAV avant d’en créer le centre de formation. Ses fils Erwin et Ronald ont tous deux été formés à Groningue avant de réaliser des exploits : Erwin a joué avec le PSV Eindhoven et a remporté la Coupe des vainqueurs de coupes européennes 1987/88 avec le KV Mechelen. Ronald a remporté la Coupe des clubs champions en 1988 et 1992 avec le PSV Eindhoven et le FC Barcelona respectivement. Les deux frères ont gagné le Championnat d’Europe de l’UEFA 1988 ensemble avec les Pays-Bas et font parti du staff technique du Southampton FC.

Jackie et Danny Blanchflower
Jackie et Danny Blanchflower©Getty Images

Irlande du Nord : famille Blanchflower
En tant que capitaine du Tottenham Hotspur FC, Danny Blanchflower a remporté le doublé coupe-championnat en Angleterre en 1960/61 avant d’être sélectionneur de son équipe nationale entre 1976 et 1979. Cependant, alors qu’il était capitaine de l’Irlande du Nord à la Coupe du Monde de la FIFA 1958, son petit frère n’avait pas été appelé. Jackie Blanchflower, de cinq ans son cadet, était pourtant excellent dans l’axe de la défense au Manchester United FC, mais a été gravement blessé dans la catastrophe aérienne de Munich en février 1958 à l’âge de 24 ans (huit côtes cassées, double fracture du bassin et ponction des reins). "Jackie aurait disputé le Mondial 1958 avec Danny s’il n’y avait pas eu cet accident", a regretté son coéquipier en équipe nationale Billy Bingham.

Norvège : famille Berg
Le milieu de terrain offensif Harald 'Dutte' Berg a été sacré champion une fois et a gagné trois coupes en tant que joueur avec le Bodø/Glimt, l’ADO Den Haag et le SFK Lyn avant de donner la fièvre du football à ses trois fils. Ørjan a été milieu de terrain au Rosenborg BK et a été couronné champion de Norvège à huit reprises en plus de gagner trois Coupes de Norvège avant de partir aux FC Wettingen, FC Basel 1893 et TSV 1860 München. Avec Rosenborg toujours, Runar a gagné le titre quatre fois et la coupe trois fois. Il a aussi évolué en Italie avec l’AC Venezia. Arild n’est jamais parti de Bodø/Glimt en raison d’un problème à l’œil qui l’obligeait à porter des lunettes dans certains matches.

Portugal : famille Aguases
José Águas a remporté deux fois la Coupe des champions avec Benfica dans les années 1960, alors que son fils Rui Águas a marqué plus de 100 buts pour les Aigles, dans les années 1980 et 1990. Le père et le fils ont tous deux été internationaux. Raúl Águas – neveu de José – a aussi joué à Benfica, mais il est mieux connu en tant qu'entraîneur. Le fil de Rui, Martim Águas, a fréquenté le centre d'entraînement de Benfica. Il joue aujourd'hui dans le club du 1º de Dezembro. Il y a sur sa jambe un tatouage représentant son grand-père brandissant la Coupe des champions.

République d’Irlande : famille Henderson
Stephen Henderson du West Ham United FC est désormais le cinquième gardien de but de sa famille. Paddy Henderson a écrit le premier chapitre familial en se postant entre les poteaux dans les années 1960 et a gagné une Coupe d’Irlande avec le Shamrock Rovers FC en 1961/62. Ses trois fils – David, Stephen et Wayne – sont devenus professionnels, tous comme gardiens. David et Stephen ont passé une grande partie de leur carrière en championnat d’Irlande tandis que Wayne est parti en Angleterre et a été sélectionné à six reprises avant de devoir prendre sa retraite à l’âge de 29 ans en raison d’une blessure au dos.

Mircea et Răzvan Lucescu
Mircea et Răzvan Lucescu©Getty Images

Roumanie : famille Lucescu
Joueurs pour commencer, puis entraîneurs, Mircea et Răzvan Lucescu sont de grandes personnalités du football roumain, même s’ils sont tous deux partis à l’étranger accomplir leurs exploits. Ailier aux FC Dinamo Bucureşti et FC Corvinul Hunedoara, Mircea était le sélectionneur de la Roumanie au Championnat d’Europe de l’UEFA 1984 avant de remporter des titres de champion en Roumanie, en Turquie et en Ukraine, où il continue de faire des remous avec le FC Shakhtar Donetsk. Son fils Răzvan, gardien, est lui aussi devenu entraîneur. Comme son père, il s'est assis sur le banc de la Roumanie, et est aujourd’hui au Xanthi FC en Grèce.

Russie : famille Starostin
Quatre frères Starostin ont évolué au FC Spartak Moskva dans les années 1930 : l’attaquant et capitaine de l’Union soviétique Nikolai, l’arrière droit Aleksandr et les milieux Andrei et Petr. Nikolai a joué un rôle important dans la création du club et aurait même nommé le club Spartak, en hommage au rebelle romain Spartacus. Opposés aux Grands Purges stalinistes, les quatre frères ont passé du temps dans des camps de travailleurs avant de retrouver le football à leur libération. Nikolai est devenu président du Spartak et Andrei responsable de l’équipe nationale dans les années 1960. "Tu dois aimer le Spartak dans toi-même, et non toi-même dans le Spartak", a déclaré Nikolai, une devise qui guide encore aujourd’hui le club le plus populaire du pays.

Davide et Aldo Simoncini
Davide et Aldo Simoncini©Getty Images

Saint-Marin : famille Simoncini
Saint-Marin n’est pas franchement connu pour produire de grandes dynasties de football, et pourtant les jumeaux Aldo et Davide Simoncini sont entrés dans l’histoire du football. Mais peut-être ne voudront-ils pas s’en souvenir. Le gardien Aldo et le défenseur Davide ont inscrit un but contre leur camp dans le même match, une défaite 6-0 en éliminatoires de l’UEFA EURO 2012 contre la Suède en septembre 2010. Les frangins veulent mieux faire. "Notre but est de nous améliorer à chaque match et de tirer les leçons de chaque défaite”, a récemment déclaré Aldo.

Écosse : famille Shankly
"Quand nous étions tous au top, nous aurions pu battre n’importe quels frères du monde”, a déclaré le légendaire manager du Liverpool FC, Bill Shankly. Bill a remporté la FA Cup avec Preston North End FC en 1938. Alec a joué pour Ayr United FC et Clyde FC. Jimmy a représenté Sheffield United FC et Southend FC tandis que John a évolué aux Portsmouth FC et Luton Town FC. Après une carrière de joueur à Alloa Athletic FC et Falkirk, Bob Shankly l’entraîneur a été champion d’Écosse avec le Dundee FC en 1962 et a participé aux demi-finales de la Coupe des clubs champions l’année suivante. Les oncles maternels des frères Robert et William Blyth étaient aussi professionnels.

Vladimír Weiss II et III
Vladimír Weiss II et III©Getty Images

Slovaquie : famille Weiss
Trois générations de Vladimír Weiss sont devenues footballeurs internationaux. Défenseur central à l’AŠK Inter Bratislava, Vladimír Weiss a représenté la Tchécoslovaquie aux Jeux Olympiques 1964. Son fils, du même nom, un milieu de terrain, a également fait ses débuts à l’Inter et a porté les maillots de la Tchécoslovaquie et de la Slovaquie qu’il a menée en phase finale de la Coupe du Monde de la FIFA 2010 en tant que sélectionneur. Il a aussi participé à la phase de groupes de l’UEFA Champions League 2005/06 en tant qu’entraîneur du FC Artmedia. Son fils, un autre Vladimír, a lui aussi débuté à l’Inter avant de finir d’être formé au Manchester City FC. Le milieu du Lekhwiya SC compte désormais 41 sélections, dix de plus que son père.

Espagne : familles Busquets et Sanchís
Deux familles espagnoles ont vu les pères et les fils remporter les plus grands titres européens. Le gardien Carles Busquets était sur le banc quand le FC Barcelona gagnait la Coupe des clubs champions 1991/92 et a regardé son fils Sergio remporter l’UEFA Champions League à deux reprises, en plus de la Coupe du Monde de la FIFA 2010 et l’UEFA EURO 2012. “J’étais plutôt calme comme gardien, mais maintenant que je regarde mon fils jouer, je suis sur les nerfs”, avoue Busquets père. Sinon, le défenseur Manuel Sanchís Martínez a remporté la Coupe des champions 1965/66 avec le Real Madrid CF, tandis que son fils Manuel Sanchís Hontiyuelo a mis les mains sur le trophée avec Madrid en 1998 et 2000. "Je ne pouvais pas dire grand-chose quand mon père avait gagné la Coupe d’Europe et pas mois", plaisante Sanchís fils.

Suède : famille Andersson
Joueur de l’année suédois 1977, Roy Andersson a débuté sa carrière au Malmö FF avant la professionnalisation du football en Suède. Il a cependant disputé la phase finale de la Coupe du Monde de la FIFA 1978 et la finale de la Coupe des champions 1979 avec Malmö avant de raccrocher les crampons en 1983. Les deux fils de Roy sont par la suite devenus capitaines de Malmö. Patrik a été élu Joueur suédois de l’année à deux reprises (1995 et 2001) et a remporté l’UEFA Champions League avec le FC Bayern München en 2001. Daniel a évolué en Serie A et a disputé la phase finale de la Coupe du Monde 2006, l’UEFA EURO 2000 et l’UEFA EURO 2008. Il est désormais directeur sportif du Malmö FF.

Fikret et Burak Yılmaz
Fikret et Burak Yılmaz©gecce.com

Turquie : famille Yılmaz
Si l’attaquant Burak Yılmaz s’est fait connaître en marquant des buts pour le Galatasaray AŞ en UEFA Champions League, les supporters turcs savent aussi que son père est une grande personnalité du football. Gardien avec le Beşiktaş JK et Antalyaspor, Fikret Yılmaz est ensuite devenu entraîneur et spécialiste des gardiens. “Burak est né quand je jouais pour Antalyaspor, et il est devenu pro dans ce club à l’âge de 17 ans", explique le père, non sans fierté. "Le talent footballistique est un don de Dieu. Si vous l’avez, vous pouvez devenir joueur. Burak le possède et, en plus, il avait l’ambition de devenir un grand joueur."

Viktor et Vyacheslav Chanov
Viktor et Vyacheslav Chanov©UEFA.com

Ukraine : famille Chanov
Le regretté Viktor Chanov a disputé plus de 200 matches de championnat pour le PFC CSKA Moskva et le FC Shakhtar Donetsk. Il a remporté le championnat et la Coupe d’URSS à deux reprises avant de transmettre ses gènes de gardien de but à ses deux fils. Vyacheslav a débuté au Shakhtar avant de représenter le FC Torpedo Moskva et l’URSS. Il est ensuite devenu entraîneur de gardien et a compté le n°1 russe Igor Akinfeev parmi ses protégés au CSKA. Autre produit du Shakhtar, son petit frère Viktor a remporté trois titres, cinq coupes et la Coupe des vainqueurs de coupe européenne 1986 avec le FC Dynamo Kyiv, et a terminé deuxième au Championnat d’Europe de l’UEFA 1988. Les deux frères ont été élus Gardien de l’année en URSS : Vyacheslav en 1981, Viktor en 1986.

Pays de Galles : famille Kendall
La victoire du Cwmbran Town FC en Premier League galloise, en septembre 2000, face au Barry Town FC a mis en ébullition le foyer des Kendall : le gardien Mark Kendall (42 ans), passé par le Tottenham Hotspur FC, gardait ses cages inviolées lors de son seul et unique match pour le club après avoir été convaincu de renfiler les gants par Tony Wilcox, le manager de Cwmbran. De l’autre côté, Lee Kendall, le fils de 19 ans de Mark, n’a pas eu autant de chance puisqu’il a encaissé trois buts. Mark Kendall s’est éteint en 2008, à l’âge de 49 ans seulement, tandis que Lee a vécu une belle carrière dans le football gallois. Il est aujourd’hui entraîneur des gardiens de l'équipe nationale féminine de l'Angleterre.