Sonny Anderson : mon équipe de 2012

Ancien joueur vedette de l'Olympique de Marseille, de l'AS Monaco, du FC Barcelone et de l'Olympique Lyonnais, Sonny Anderson a terminé sa carrière à Doha en 2006.

Après être revenu à Lyon pour entraîner les attaquants, il a occupé un poste éphémère de directeur sportif de Neuchâtel Xamax en 2011. Depuis, il navigue entre Lyon où il habite et Paris où il est consultant pour la télévision. Il a composé une équipe "très offensive". "Mais plus on marque de buts, plus on a des chances de gagner."

Découvrez l'Équipe de l'année d'Anderson ci-dessous et soumettez votre propre sélection avant midi HEC le vendredi 4 janvier.

Votez pour l'Équipe de l'année 2012

Gardien : Iker Casillas (Real Madrid CF)
Pour moi, avec Hugo Lloris, c'est le meilleur gardien du monde. Mais par rapport à tout ce qu'il a pu réaliser ces dernières saisons avec le Real Madrid et avec la sélection espagnole, notamment durant l'UEFA EURO 2012, il mérite d'être désigné n° 1.

Défenseur : Philipp Lahm (FC Bayern München)
Actuellement, c'est très difficile de trouver des latéraux de ce niveau-là. Il a réalisé une saison pleine entre le Bayern et la sélection allemande. On avait l'habitude de le voir sur le côté gauche, on l'a découvert davantage cette année à droite. Il est polyvalent, complet, efficace à la fois défensivement et offensivement comme en attestent ses qualités de contre-attaquant et son but à l'EURO contre la Grèce.

Défenseur : Sergio Ramos (Real Madrid CF)
C'est le stoppeur à l'ancienne par excellence : un bon jeu de tête, fort sur l'homme, une bonne relance. Et en plus, il a la grinta.

Défenseur : Thiago Silva (Paris Saint-Germain FC)
Pour moi, c'est le meilleur du monde. Il incarne la perfection pour un défenseur, capable de relancer, de marquer des buts de la tête et de défendre sans s'affoler. Il sait se conduire en vrai patron de défense, un patron d'équipe aussi comme le prouve son brassard de capitaine au PSG.

Défenseur : Jordi Alba (FC Barcelona)
Pour moi, cela coule de source compte tenu de ce qu'il a montré durant l'EURO dont il a été la principale révélation. Là encore, il manque énormément de joueurs de très bon niveau à ce poste. Il a été dans la continuité une fois qu'il a été transféré au Barça même s'il est peut-être moins percutant. Dans l'ensemble, il a confirmé.

Milieu : Claudio Marchisio (Juventus)
Peu de monde le connaissait avant cette année, on l'a découvert à l'EURO. Il a un profil de milieu de terrain porté vers l'avant que les Italiens ont eu du mal à dénicher pendant une période. Il a une technique et surtout un volume de jeu impressionnants.

Milieu : Andrea Pirlo (Juventus)
C'est le maître à jouer, capable à la fois de relancer, de conserver la balle, de sauter une ligne par une transversale, de jouer court. Placé devant la défense, il apporte toute son expérience. À 33 ans, il me surprend à travers sa qualité de passes et de courses. Il atteint peut-être maintenant son summum.

Milieu : Andrés Iniesta (FC Barcelona)
Il joue dans un rôle plus avancé que Marchisio ou Pirlo. Il fait preuve de toute sa percussion pour venir apporter le surnombre et fournir en bons ballons les trois attaquants. C'est le meilleur du monde à son poste, il a encore réalisé une saison exceptionnelle. Même s'il va être encore difficile de ne pas donner le Ballon d'Or à Messi, Iniesta mériterait aussi de l'obtenir.

Attaquant : Lionel Messi (FC Barcelona)
Au-delà de battre le record du nombre de buts au cours de l'année, je trouve qu'il a fait évoluer sa façon de jouer. Il gère mieux ses efforts, il ne fait pas autant de kilomètres qu'au début de sa carrière et il sait garder de l'énergie pour accélérer et faire la différence quand il faut. À seulement 25 ans, il fait déjà preuve de beaucoup d'expérience.

Attaquant : Falcao (Club Atlético de Madrid)
C'est le meilleur avant-centre type, un vrai n° 9, chasseur de buts et renard des surfaces. Dans cette équipe, il est le mieux placé pour bénéficier des caviars de Messi et Ronaldo pour les convertir en buts.

Attaquant : Cristiano Ronaldo (Real Madrid CF)
C'est toujours une valeur sûre au vu du nombre d'actions sur lesquelles il se montre décisif. Même après un début d'EURO délicat durant lequel il a été très critiqué, il a réussi mentalement à remettre le Portugal sur les rails pour échouer de peu en demi-finale. En jouant à gauche, il aime rentrer dans l'axe du terrain et frapper. Malheureusement pour lui, il joue sur la même planète que Messi.

Sonny Anderson répondait à Sylvain Lartaud à Lyon