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Les mesures antidopage ont porté leurs fruits lors de l’EURO féminin de l’UEFA

Le vaste programme de contrôles antidopage mis en place par l’UEFA dans le cadre de l’EURO féminin de l’UEFA 2022 a été à la hauteur de la réussite globale de l’événement : tous les échantillons prélevés par l’instance dirigeante dans le cadre de ce programme étaient négatifs.

Attente lors d’un contrôle antidopage durant l’EURO féminin de l’UEFA au Stade MK, à Milton Keynes.
Attente lors d’un contrôle antidopage durant l’EURO féminin de l’UEFA au Stade MK, à Milton Keynes. UEFA

Le programme antidopage – le plus vaste jamais mis en œuvre lors d’un Championnat d’Europe féminin de l’UEFA – a débuté en janvier 2022 et s’est poursuivi jusqu’à la fin de la phase finale, en Angleterre, à la fin du mois dernier.

L’UEFA a travaillé en étroite collaboration avec plusieurs organisations nationales antidopage (ONAD) de pays participant au tournoi pour coordonner les activités de dépistage et partager les informations pertinentes.

Au total, entre janvier 2022 et la fin du tournoi, 416 échantillons ont été prélevés par les ONAD et l’UEFA, dont 208 par cette dernière.

Contrôles en compétition et hors compétition

Selon les résultats de tests enregistrés dans la base de données de l’Agence mondiale antidopage (AMA), l’UEFA a prélevé 84 échantillons hors compétition sur des joueuses qui se trouvaient avec leur équipe nationale lors des semaines internationales des matches de qualification pour la Coupe du monde féminine de la FIFA 2023, en février et en avril, et durant la période qui a immédiatement précédé le tournoi, en juin, puis entre les matches du tournoi, sur les sites d’entraînement des camps de base et dans les hôtels des équipes.

En outre, 124 échantillons ont été prélevés en compétition par l’UEFA dans le cadre de contrôles effectués lors des 31 matches de la phase finale.

Tous les échantillons recueillis par l’UEFA dans le cadre du programme de contrôle d’avant-tournoi et durant la phase finale se sont révélés négatifs.

Analyse en laboratoire à Londres

Le laboratoire accrédité par l’AMA à Londres a été chargé d’analyser les échantillons conformément au calendrier du tournoi. Les échantillons prélevés en compétition étaient analysés dans les 24 ou 48 heures après leur réception par les laboratoires, selon la phase de la compétition, afin que les premiers résultats soient connus avant les matches suivants des équipes.

Tous les échantillons ont également été ajoutés au passeport biologique des joueuses, ce qui permet de surveiller les biomarqueurs naturels (tels que la testostérone et l’hémoglobine) dans le temps. Les variations peuvent être des indicateurs de dopage, mais peuvent également fournir des informations pour des contrôles ciblés.

L’UEFA a travaillé en étroite collaboration avec l’unité de gestion du passeport biologique de l’athlète du laboratoire de Lausanne, en Suisse, pour s’assurer qu’un suivi rapide des données figurant dans les passeports permette de définir les contrôles ciblés des joueurs tant avant que pendant le tournoi.

Conformément au programme de stockage des échantillons à long terme mis en place par l’UEFA, tous les échantillons de l’EURO féminin 2022 seront conservés pendant dix ans. Cela permettra à l’UEFA de procéder à de nouvelles analyses si nécessaire.