Le groupe de travail sur le trucage de matches passe à l’action dans une nouvelle composition

Alors que l’EURO féminin de l’UEFA 2022 bat son plein, le groupe de travail sur le trucage de matches a tenu sa première rencontre dans sa nouvelle composition. Il réunit des acteurs clés de la lutte contre le trucage de matches issus du monde sportif, des gouvernements, des autorités exécutives et du secteur privé pour parler en toute transparence des défis liés au trucage de matches et trouver des solutions.

Une nouvelle composition

Le nouveau groupe de travail est constitué d’un noyau permanent composé de représentants du Conseil de l’Europe, d’Europol, d’Interpol et du Groupe de Copenhague (le groupe consultatif du Comité de suivi de la Convention de Macolin). D’autres parties prenantes sont invitées à contribuer à des séances ponctuelles du groupe de travail en fonction de l’ordre du jour et du lieu de celles-ci.

Nouveau lancement durant l’EURO féminin de l’UEFA 2022

Les 5 et 6 juillet à Manchester, les membres du groupe permanent ont été rejoints par une sélection d’experts de l’intégrité issus du Comité International Olympique, de la Confédération Sud-Américaine de Football (CONMEBOL), de l’Association anglaise de football, de l’Unité de renseignement sur les paris sportifs de la Commission des jeux du Royaume-Uni, de CK Consulting et de Sportradar. Les discussions se sont concentrées sur les défis rencontrés par la communauté engagée dans la lutte contre le trucage de matches et sur les mesures stratégiques et opérationnelles qui pourraient avoir un effet tangible sur cette lutte.

Ainsi, les membres du groupe ont recherché des solutions à des défis de longue date, comme le partage rapide d’informations, l’harmonisation des règlements disciplinaires des associations nationales, et le besoin de lois pénalisant le trucage de matches dans toutes les juridictions. En outre, ils ont réfléchi à des moyens de répondre aux derniers développements constatés dans le paysage du trucage de matches, et en particulier à l’augmentation des approches de corruption virtuelles, au vu, notamment, de l’empreinte numérique de plus en plus grande des athlètes, des officiels et des entraîneurs, et de l’adoption croissante de tactiques de cybercrime par les truqueurs de matches. Le groupe de travail a sélectionné une problématique sur laquelle il se concentrera à court terme lors d’une prochaine série d’échanges multilatéraux.

Histoire

Établi en 2014 en tant que groupe ad hoc de parties prenantes, le groupe de travail s’est réuni à cinq reprises entre sa création et 2019. Sa restructuration est conforme au plan d’action contre le trucage de matches de l’UEFA, qui a été approuvé par le Comité exécutif de l’UEFA en juillet 2021 et qui identifie, parmi ses priorités, le besoin d’une coopération renforcée entre les parties prenantes et de nouvelles approches pour lutter contre le trucage de matches. Le groupe de travail se réunit une fois par an. Ses objectifs comprennent la promotion de la coopération internationale dans les domaines de la politique, des enquêtes et de l’éducation, aussi bien dans le secteur du football qu’auprès des autorités gouvernementales.