La Hongrie prudente face à l'Azerbaïdjan

L'entraîneur de la Hongrie Mihály Kozma sait par expérience qu'il ne faut pas sous-estimer l'Azerbaïdjan. Le pays hôte du Championnat d'Europe de futsal de l'UEFA est déterminé à ouvrir son tournoi sur une bonne note à la Papp László Arena.

Expérience
Ces deux pays se sont déjà rencontrés lors des éliminatoires de l'EURO 2001, juste avant l'arrivée de nombreux talents brésiliens en Azerbaïdjan. Le Hongrois Gábor Nagy et les Azéris Rizvan Farzallyev et Namig Mammadkarimov étaient déjà là pour ce match nul 2-2. Kozma (53 ans) a affronté le champion d'Azerbaïdjan, l'Araz Naxçivan, qui compte neuf membres de l'équipe nationale, au Tour Élite de la Coupe UEFA de futsal 2008/09 avec son ancien club, l'ACS Odorheiu Secuiesc. Les Roumains avaient perdu 6-4, et Kozma connaît toute la valeur de cette équipe d'Azerbaïdjan.

Héros
De son côté, la Hongrie ne doit pas se laisser emporter par l'occasion, même si une grosse affluence est attendue pour le premier match du Groupe A. "Nous voulons gagner nos matches. L'Azerbaïdjan est une bonne équipe, et mes joueurs devront donner le meilleur d'eux-mêmes, sans penser au public. Ces joueurs peuvent devenir des idoles en Hongrie. J'aimerais que le futsal devienne un sport plus populaire ici. L'EURO est une immense opportunité. J'ai été à plusieurs phases finales et je dois dire que cette salle est la plus belle que j'ai vue. Les infrastructures sont excellentes à Budapest et à Debrecen. Je suis très fier d'être ici."

Absences
Son homologue azéri, le Brésilien Alesio, a eu son lot de problèmes avant ce match. Au lieu de 14 hommes, il est arrivé à Budapest avec une équipe de 12 joueurs dont un suspendu. Mais il a refusé de se trouver des excuses : "Nous avons des problèmes en général, mais nous allons faire de notre mieux avec les joueurs que nous avons."

Barrière de la langue
Avec pas moins de cinq Brésiliens naturalisés dans son équipe, les problèmes de langue pourraient également affecter les performances de l'équipe. Mais Alesio assure que ce n'est pas un problème. "Notre équipe est principalement russophone", a-t-il expliqué. "La plupart des joueurs ont appris la langue lorsqu'ils jouaient en Russie. La langue n'est pas un problème. Et en termes de futsal, les Brésiliens aiment attaquer."