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La Grèce ne plastronne pas

Les réactions après la victoire de la Grèce trois buts à un, à domicile, en barrage aller de la Coupe du Monde de la FIFA contre la Roumanie.

La Grèce célèbre l'un des buts de Kostas Mitroglou contre la Roumanie
La Grèce célèbre l'un des buts de Kostas Mitroglou contre la Roumanie ©AFP/Getty Images

 Les réactions après la victoire de la Grèce trois buts à un, à domicile, en barrage aller de la Coupe du Monde de la FIFA contre la Roumanie.

Fernando Santos, sélectionneur de la Grèce
Nous avons marqué un but tout dans ce match mais nous en avons concédé rapidement également. D'habitude, nous ne prenons pas de tels buts. Par chance, nous avons rapidement repris l'initiative mais nous ne sommes qu'à la moitié du chemin maintenant. Mardi, nous allons sceller notre qualification.

Dimitris Salpingidis, attaquant de la Grèce
 Nous avons posé notre patte sur ce match. Nous avons très bien joué et nos journaux plus remportèrent une victoire large. Il nous reste maintenant 90 minutes il va falloir montrer notre meilleur visage pour nous qualifier. Attendons le coup de sifflet final du match en Roumanie.

Victor Piţurcă, sélectionneur de la Roumanie
La Grèce a terriblement bien joué et maintenant, nos chances sont maigres de nous qualifier mais elles existent et nous allons nous battre pour pouvoir les exploiter. Nous nous attendions à ce que la Grèce nous pose des problèmes, mais je ne m'attendais pas à concéder autant de buts.

En football, il faut savoir exploiter les erreurs de l'adversaire et c'est ce qu'a très bien fait cette équipe grecque. Nous avons maintenant deux joueurs qui vont rater le match retour en raison de suspensions (Alexandru Bourceanu et Costin Lazăr). Ce sont deux absences majeures comme le fut celle de Vlad Chiricheș. Malheureusement, nous n'avons pas assez de grands joueurs pour les remplacer mais on va essayer de faire notre maximum avec les joueurs qui sont à notre disposition.

Ciprian Marica, attaquant de la Roumanie
 Nous allons maintenant devoir prouver que nous sommes capables d'être solidaires, pas seulement pendant les bons moments mais également dans la difficulté. Nous sommes tous très tristes et très en colère. Mais nous avons perdu qu'une bataille, nous n'avons pas perdu la guerre. La qualification n'est pas jouée pour le moment. Mais il faudra de la réussite et on va poursuivre notre rêve jusqu'au bout. En tout cas, il y a que dans l'union et dans la solidarité que nous pourrons triompher. La Grèce nous a dominés physiquement. Nous avons concédé des buts trop facilement et nous sommes bien conscients que ce sera difficile pour nous de marquer. On a perdu la bataille du milieu de terrain et on va devoir gagner pour le match retour à Bucarest.