Féroé, "ça fera le tour du monde"
samedi 15 novembre 2014
Résumé de l'article
Le sélectionneur Lars Olsen a salué "la plus belle victoire des Îles Féroé depuis des années", face à des Grecs qui n'y croient pas !
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Le sélectionneur des Îles Féroé Lars Olsen a salué "la plus belle victoire depuis des années", survenue hier en Grèce (1-0). Les champions d'Europe 2004 vivent eux un cauchemar.
Lars Olsen, sélectionneur des Îles Féroé
C'est la plus belle victoire des Îles Féroé depuis des années. Il y a eu, c'est vrai, la victoire historique contre l'Autriche il y a quelques années, mais la Grèce est une nation du football plus forte que l'Autriche et la victoire de ce soir est très importante.
Nous avons très bien joué. Nous savions que la Grèce allait chercher la possession de balle, mais ils n'étaient pas si efficaces devant le but. Nous avions vu qu'ils n'arrivaient pas à se créer d'occasions dans leurs précédents matches. Nous espérions marquer et misions tout sur la contre-attaque. Nous avons eu quatre ou cinq belles occasions. La Grèce également, mais nous méritons cette victoire parce que nous avons été excellents en défense et toujours à l'affût.
Je félicite mes joueurs pour leur effort. Il y a trois ou quatre ans, l'équipe n'était qu'une équipe physique. Désormais, nous essayons de jouer avec le ballon, d'avoir la possession et nous nous améliorons match après match.
Dans la dernière demi-heure, nous attendions tous que l'arbitre siffle la fin du match. Quelle déception cela aurait été si les Grecs avaient égalisé !
Je suis incroyablement satisfait. J'ai si souvent déclaré que mes joueurs avaient livré une belle prestation malgré la défaite. Mais ils n'ont jamais perdu leur motivation. Aujourd'hui, ils sont récompensés par une fantastique victoire qui, je crois, fera le tour du monde.
Claudio Ranieri, sélectionneur de la Grèce
Je n'ai pas de mot pour expliquer ce qu'il s'est passé. Nous voulions tous cette première victoire de groupe. Mais les Îles Féroés méritent leur victoire, ils se sont créé plus d'occasions. Nous devrons travailler dur pour nous sortir de cette situation.
Au début des éliminatoires, personne n'aurait imaginé un tel mauvais départ. Nous avons eu tort de penser que c'était un groupe facile pour nous. Toutes les défaites font mal, mais nous devons tourner la page et travailler pour aller de l'avant.
Nous sommes derniers du groupe, à la place que nous méritons. Le sélectionneur est toujours responsable dans pareil cas. En septembre, plusieurs de mes joueurs ressentaient la fatigue de la Coupe du monde, mais cette semaine je les ai trouvés très vifs et motivés. C'est pourquoi je suis très étonné du résultat.
Vasilis Torosidis, défenseur grec
Je n'arrive pas à expliquer le problème. On ne se bat pas ! Nous avons perdu face à une équipe plus faible qui a mieux joué. Je ne sais pas comment résumer notre prestation. Inexistante ? Inacceptable ? Nous ne pouvons nous en prendre qu'à nous-mêmes. Si vous m'aviez prédit cela il y a deux mois, je ne l'aurais pas cru.
Panagiotis Kone, milieu de terrain grec
Depuis la Coupe du monde, c'est une équipe tout à fait différente. Nous devons nous sortir de cette situation. Nous avons perdu 95% de nos chances de qualification. Je crois que nous pouvons féliciter notre adversaire pour sa prestation et sa détermination. Nous devons nous reprendre très vite et retrouver nos qualités.