"On ne pouvait pas perdre ici"

Buteur tardif et décisif pour la France face au Costa Rica, mercredi, en amical à Fort-de-France (3-2), Thierry Henry a mis un point d'honneur à marquer. Ce qui ravit son sélectionneur Raymond Domenech.

Né à Paris de parents guadeloupéen et martiniquaise, Henry, comme toute le groupe France avec ses sept caribéens sur vingt-trois joueurs, a été pris par l'émotion lors de la première période mais aussi par une formation costaricienne avisée et opportuniste. La seconde période a débuté par la réduction du score de Nicolas Anelka (2-1) puis deux buts signés Djibril Cissé et Henry aux 80 et 87e minutes.

Thierry Henry, attaquant de la France
Ils nous ont fait mal en première période puis nous sommes revenus mais, franchement, nous ne pouvions pas perdre pour le premier match de l'histoire de l'équipe de France aux Antilles. Sur mon but (marqué du talon), ce n'est pas du tout ce que je veux faire. Je ne fais pas exprès de marquer. Naturellement, venir jouer ce match ici était une très bonne idée, il suffit, pour s'en convaincre, de regarder la joie qu'il y a autour de nous et en nous.

Raymond Domenech, sélectionneur de l'équipe de France
Le cœur n'a pas suffi. Il nous fallait plus pour l'emporter. Il nous fallait l'intelligence et un replacement tactique (sortie de Gaël Givet pour jouer en 3-4-3). En seconde période, j'ai retrouvé l'équipe de France que j'aime. nous avons su réagir et relever la tête pour transformer ce match en match euphorique. Après les 45 premières minutes, on savait qu'on allait devoir encore souffrir contre ce Costa Rica.