Virgil van Dijk, capitaine des Pays-Bas, évoque la Pologne, la France et la dynamique de groupe – interview
lundi 10 juin 2024
Résumé de l'article
«Gagner des matches et aller le plus loin possible, c'est vraiment très présent dans mon esprit en ce moment», déclare le capitaine des Pays-Bas et de Liverpool alors qu'il se prépare pour l'EURO 2024.
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Capitaine des Pays-Bas depuis 2018, Virgil van Dijk se prépare pour son premier Championnat d'Europe de l'UEFA, après avoir manqué l'EURO 2020 en raison d'une blessure. Cependant, après avoir mené son équipe en quarts de finale de la Coupe du Monde de la FIFA 2022, où les Oranje ont été éliminés par les futurs vainqueurs argentins aux tirs au but, le joueur de 32 ans connaît bien les défis auxquels il est confronté.
Le défenseur central de Liverpool est heureux d'être la courroie de transmission sur le terrain de son sélectionneur Ronald Koeman et, alors qu'il attend avec impatience les rencontres de la phase de groupes des Pays-Bas contre la Pologne, la France et l'Autriche, l'ancien défenseur de Groningue, du Celtic et de Southampton est convaincu que son équipe a la capacité de rivaliser avec n'importe quel adversaire, à condition qu'elle reste soudée.
Van Dijk sur la préparation d'un grand tournoi
Nous travaillons constamment ensemble pour tout préparer dans les moindres détails, chaque jour, avec des réunions, à l'entraînement, tactiquement, pour nous assurer que nous sommes tous sur la même longueur d'onde. Vous jouez pour les Oranje, le plus grand honneur que vous puissiez avoir en tant que joueur. Vous allez jouer un grand tournoi et représenter votre pays. Vous devez avant tout en profiter, même dans les moments difficiles, qui seront certainement présents.
Van Dijk sur son rôle de leader dans l'équipe
En tant que capitaine, je suis aussi la voix de l'entraîneur sur le terrain. Je sais que c'est mon rôle, et j'en suis heureux, il me convient. Quand vous êtes capitaine, vous savez que tous les regards sont tournés vers vous, mais je m'y suis habitué, et c'est quelque chose que j'apprécie.
J'observe beaucoup. Je regarde naturellement comment tout le monde se comporte, et si quelqu'un est dans une phase difficile ou a quelque peu perdu confiance en lui, j'essaie aussi d'y remédier. En fin de compte, il s'agit d'intégrer tout le monde dans le groupe, et le succès que nous obtenons est un succès collectif, sans que personne ne soit laissé de côté ou ne se sente exclu. Tout ce que nous réalisons positivement, nous le faisons ensemble, les 11 joueurs sur le terrain, mais aussi le reste des gars et le staff.
Van Dijk sur le match d'ouverture des Pays-Bas contre la Pologne
Équipe difficile, bons joueurs. Je sais avec certitude qu'il y aura beaucoup de supporters polonais pour nous compliquer la tâche. Nous avons vraiment besoin des supporters néerlandais pour ce match, mais le premier match de groupe de l'EURO est toujours difficile. Nous allons travailler très dur pour nous assurer d'être tous prêts. Si vous gagnez le premier match, c'est un grand pas vers le tour suivant, mais bien sûr, nous avons une vraie bataille devant nous.
Van Dijk sur la France, qui a battu les Pays-Bas deux fois en qualifications
La France est toujours difficile. Ses joueurs ont évidemment la qualité individuelle pour vous punir immédiatement si vous faites une seule erreur. Mais nous savons aussi que si nous sommes à 100 % et que nous défendons et attaquons bien en équipe, nous pouvons aussi leur compliquer la tâche. Et tout peut arriver, surtout dans un grand tournoi.
Est-ce que je vais me préparer différemment pour affronter Kylian Mbappé ? Pas vraiment. Peu importe contre qui vous jouez, vous vous préparez de la même façon. Vous savez à quoi vous attendre un peu, vous connaissez la manière dont les adversaires jouent, ce qu'ils aiment, ce qu'ils font bien, et ce qu'ils font moins bien, mais cela s'applique à chaque équipe et pas seulement à la France ou à Mbappé. En fin de compte, il s'agit de défendre ensemble en équipe.
Van Dijk sur ce qu'il attend avec impatience en Allemagne
Gagner des matches et aller le plus loin possible, c'est vraiment très présent dans mon esprit en ce moment. Gagner des matches, se battre en groupe, en équipe, ensemble, construire quelque chose avec les autres. Et j'ai vraiment hâte, c'est sûr.
Le fait que les Néerlandais aient remporté leur dernier EURO en Allemagne en 1988 est-il significatif ? Il n'y avait que huit équipes à l'époque, donc c'est quelque chose de différent. En fin de compte, tout dépend de vos performances dans les matches. La chance est certainement quelque chose dont vous avez besoin, et j'espère que nous aurons cette part de chance de notre côté cette année, mais ça se joue aussi sur l'envie, sur ce que vous êtes prêts à faire pour gagner, de la façon dont le collectif vit et du soutien que l'on reçoit. C'est très important.