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Bresonik : "Wolfsburg est fébrile"

La milieu allemande du Paris Saint-Germain Linda Bresonik est bien placée pour analyser son prochain adversaire, Wolfsburg.

Linda Bresonik, membre d'un impressionnant contingent allemand au Paris-Saint-Germain
Linda Bresonik, membre d'un impressionnant contingent allemand au Paris-Saint-Germain ©UEFA.com

UEFA.com : Quelle sera la clé du match dans cette demi-finale, chez vous en Allemagne ?

Linda Bresonik : Je pense que la clé, ce sera la forme du moment. Wolfsburg n'est pas l'équipe la plus en forme en ce moment. J'ai regardé son quart de finale et cette équipe a été fébrile. Alors c'est peut-être le bon moment pour la jouer. Il va falloir être efficace en attaque. Bien sûr, sans oublier la solidité défensive. C'est évident. Je pense que c'est une équipe qui est fragile sur les côtés. Il va falloir être réaliste devant le but.

UEFA.com : Après votre défaite en Coupe de France et dans le match décisif pour le championnat contre l'Olympique Lyonnais, est-ce qu'il a été difficile de rebondir ?

Bresonik : On a dû remettre certaines choses au point. Perdre quatre buts à zéro contre Lyon, c'est tout simplement horrible, il fallait se dire les choses. Lorsque vous perdez un but à zéro, ou deux buts à zéro, c'est différent. Quatre buts, ça fait vraiment mal. Nous avons dû remettre les choses à plat. Il fallait analyser ce qui s'était passé. Mais nous sommes rapidement revenus à la normale et on a gagné tous les matches depuis. Peut-être que c'est une leçon qu'il nous fallait retenir. Je l'espère.

UEFA.com : Vous connaissez une bonne moitié de l'équipe de Wolfsburg. Est-ce que cela peut vous aider ?

Bresonik : Il y a cinq joueuses allemandes à Paris. Nous connaissons toutes cette équipe de Wolfsburg et on va essayer d'aider les joueuses françaises avec ces connaissances. On peut parler à l'entraîneur des forces et des faiblesses de cette équipe. Nous pouvons lui dire à quoi il faut faire attention. Oui, c'est un avantage.

UEFA.com : Wolfsburg se présente sans sa capitaine Nadine Kessler ni Lena Goessling, qui est blessée. Est-ce que c'est quelque chose que vous allez pouvoir exploiter ?

Bresonik : Oui, Nadine Kessler, c'est la meilleure joueuse de l'année. Elle était vraiment en grande forme. Peut-être dans la forme de sa vie. C'est bien pour nous qu'elle ne soit pas là. Quant à Lena Goessling, son absence explique peut-être pourquoi l'équipe de Wolfsburg n'est pas aussi forte ces derniers temps.

UEFA.com : Quelles sont les différences entre ce que vous vivez ici et ce que vous avez vécu en Allemagne ?

Bresonik : Les choses sont plus détendues ici. Lorsque l'entraînement est à 10 heures du matin, on ne commence pas toujours à 10 heures du matin pile.  Parfois, il y a un peu de retard, mais on ne s'en fait pas un monde. C'est très différent de l'Allemagne. Le contenu des séances, lui, est identique.

UEFA.com : Qu'est-ce que cela représente pour le club d'arriver à ce niveau de la compétition ?

Bresonik : Nous pouvons écrire l'histoire de ce club. Nous n'avons jamais atteint les demi-finales de l'UEFA Champions League auparavant. On sait que tout est possible maintenant. Le club a fait énormément d'efforts en ce qui concerne le marketing et la promotion. Il est très fier de ce qui lui arrive

UEFA.com : Qu'avez-vous ressenti en voyant autant de monde venir vous acclamer au Parc des Princes contre le Glasgow City FC ?

Bresonik : C'était vraiment énorme. Je ne m'attendais pas à cela. C'est un stade magnifique, cela me rappelle un peu Berlin, parce qu'il reste encore un parfum de stade ancien. Il y avait 11 000 personnes. C'était vraiment génial. En plus, on était déjà quasiment qualifiées après notre victoire à Glasgow. Le club a bien préparé cela. Il y a eu de la promotion. C'est une chance qu'il a su saisir. Ce furent des sensations fantastiques, un peu comme en Coupe du monde.