UEFA.com fonctionne mieux avec d'autres navigateurs
Pour profiter au mieux du site, nous recommandons d'utiliser Chrome, Firefox ou Microsoft Edge.

Kahlert croit aux chances de Francfort

Sven Kahlert reconnaît apprécier la pression qui entoure la finale de jeudi entre le 1. FFC Frankfurt et l'Olympique Lyonnais, à Munich.

Sven Kahlert a composé avec un nouveau groupe cette saison
Sven Kahlert a composé avec un nouveau groupe cette saison ©Sportsfile

Pour sa deuxième saison complète à la tête du 1. FFC Frankfurt, Sven Kahlert se prépare à emmener son équipe en finale de l'UEFA Women's Champions League face aux tenantes de l'Olympique Lyonnais jeudi à Munich.

Kahlert, ancien coach des garçons du 1. FSV Mainz 05, a intégré le staff du triple champion d'Europe à l'été 2009 en tant qu'adjoint de Günter Wegmann. Quelques mois plus tard, il prenait les rênes de l'équipe. La saison dernière, il a mis fin à une série de saisons blanches pour le club en remportant la Coupe d'Allemagne et en qualifiant les filles de Francfort pour l'Europe. Aujourd'hui, c'est une cinquième finale qu'il prépare, et il se place dans la peau de l'outsider.

"Lyon est favori. C'est une excellente équipe depuis un moment. Elles connaissent l'ambiance, elles savent comment ça se passe avant, pendant et après un match comme ça. Elles savent que l'attention est immense", a déclaré Kahlert à UEFA.com. "C'est peut-être un léger avantage."

"Mais je pense que nous avons une équipe avec de l'expérience sur la scène internationale, et qui a réussi à jouer son meilleur football quand il le fallait. On y croit. On est peut-être les outsiders, mais je sais qu'on a nos chances de remporter cette finale."

Cependant, l'été dernier, Francfort a perdu en expérience avec la retraite de Birgit Prinz et le départ d'Ariane Hingst et Conny Pohlers. "L'idée était de faire percer des joueuses restées dans l'ombre avant. Elles peuvent à présent prendre des responsabilités et développer leur propre personnalité", indique Kahlert. "Cela est arrivé. Mais il y a eu des matches où on n'avait pas vraiment de leader sur le terrain. Tout cela s'est développé petit à petit. On peut dire que l'équipe a réussi à surmonter ça, mais il nous manque quand même cette joueuse qui se remonte les manches et qui tire l'équipe vers le haut. Cela ne se fait pas du jour au lendemain."

Lui aussi a dû changer quand il a été promu au poste d'entraîneur. "J'avais une relation différente avec les joueuses. C'était une relation un peu plus amicale, une perception un peu différente", explique Kahlert. "En tant qu'entraîneur, ce fut difficile car j'ai été presque tout seul pendant six ois. Alors j'ai travaillé en proche collaboration avec les joueuses d'expérience que sont Prinz, (Kerstin) Garefrekes, (Nadine) Angerer, (Saskia) Bartusiak, Sandra Smisek, et ça a bien fonctionné."

"Il faut être prêt à se développer tous les jours, à se faire plaisir malgré la pression. Mais ça fait partie du football, ça fait partie de Francfort, je savais à quoi m'attendre. Et je dis toujours que c'est mieux d'avoir une pression comme ça plutôt que d'avoir la pression de la relégation."

Et en effet, quoi de plus agréable que la pression d'une finale européenne. "Je suis impatient d'y être", lance Kahlert. "Tous les entraîneurs ne participent pas à une finale de Champions League. Ce n'est peut-être pas comparable avec la finale masculine, pas aussi prestigieux, mais c'est tout de même une finale de Champions League, avec tous les évènements qui l'entourent, la publicité, l'intérêt des médias, les fans, un stade plein. C'est quelque chose qu'on ne voit pas tous les jours quand on est entraîneur d'une équipe féminine."

Sélectionné pour vous