Saint-Étienne ne gagne toujours pas

Sept matches d'UEFA Europa League en deux ans et toujours pas de victoire pour les Verts qui ont dû se contenter d'un nouveau match nul. Ils en avaient enchaîné 5 en 6 journées de phases de groupes l'an dernier.

Difficile de commencer mieux pourtant. Dès la 4e minute, Robert Berić a repris de l'extérieur du pied droit un centre au cordeau de Nolan Roux, l'attaquant slovène signant ainsi de fort belle manière son premier match dans son nouveau stade. Mais alors que ce début en fanfare aurait dû les galvaniser, comme en témoigne une tête de Roux dans la foulée (6e), elle les a ensuite rapidement endormis. Tobias Mikkelsen a profité de cette apathie, le premier quart d'heure à peine dépassé, pour se jouer de François Clerc puis de Stéphane Ruffier pour égaliser (16e).

Si les joueurs de Christophe Galtier se sont réveillés très vite, sous l'impulsion de Roux notamment – l'ancien Lillois a décoché une frappe des 25 m mais sans danger pour le gardien norvégien André Hansen (24e) avant d'obliger le portier scandinave à une nouvelle parade sur une reprise suite à un corner (30e) – et de Kévin Monnet-Paquet – qui, seul face aux buts grand ouverts, a placé une tête à côté (37e) - ils n'étaient jamais à l'abri d'un contre.

Car malgré une belle frappe de Fabien Lemoine qui a frôlé l'équerre du but adverse juste avant la pause, les Verts étaient trop brouillons. Anders Konradsen aurait pu bénéficier de la remise de la tête d'Alexander Søderlund pour jeter un froid sur Geoffroy-Guichard mais son pied droit a totalement flanché au moment de se présenter face à Ruffier.

Dans cette deuxième période, se succédaient erreurs techniques et fautes. Et les Stéphanois laissaient Alexander Søderlund remettre de la tête pour Jonas Svensson, lequel se dépatouillait au milieu de la surface et au nez et à la barbe de tous les partenaires de Loïc Perrin pour glisser le ballon une deuxième fois au fond des filets (79e). Une faute inutile de Hólmar Eyjólfsson sur Berić a permis à Nolan Roux de transformer le penalty en prenant Hansen à contre-pied et de sauver son équipe d'une défaite en ouverture (87e).

Geoffroy-Guichard a poussé fort dans les dernières minutes mais il est dit que l'ASSE, troisième de Ligue 1, ne sait pas encore gagner sur la scène européenne. Peut-être le jeudi 1er octobre au stade Olympique de Rome contre la Lazio, tandis que Rosenborg recevra le Dnipro, finaliste en titre.