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Le Dnipro pas favori selon son entraîneur

Myron Markevych ne voit pas son Dnipro favori avant d'affronter Naples, avec qui Rafael Benítez compte bien entrer dans l'histoire.

Rafael Benítez et Naples au travail à la veille du match aller
Rafael Benítez et Naples au travail à la veille du match aller ©AFP/Getty Images

L'entraîneur du FC Dnipro Dnipropetrovsk Myron Markevych pense avoir 40 % de chance de disputer la finale avant le match aller chez un SSC Napoli avec qui Rafael Benítez compte bien entrer dans l'histoire.

Compositions probables
Naples : Andújar ; Maggio, Albiol, Britos, Ghoulam ; Inler, López ; Insigne, Callejón, Hamšík ; Higuaín.
Absents : Gargano (cuisse), Michu (cuisse), Zúñiga (n.c.), De Guzmán (n.c.)

Dnipro : Boyko ; Fedetskiy, Douglas, Cheberyachko, Léo Matos ; Kankava, Rotan, Fedorchuk, Luchkevych, Konoplyanka ; Kalinić.
Absents : Mazuch (genou), Zozulya (genou), Shakhov (n.c.)

Rafael Benítez, entraîneur de Naples
Ce match est une première marche vers la finale. Il faudra être bien concentrés. Atteindre la finale, 26 ans après, serait historique pour la ville et le club. Je ne pense qu'à cela. Mon agent vient aujourd'hui à Naples pour discuter avec le président Aurelio De Laurentiis d'une éventuelle prolongation de mon contrat, mais ce n'est pas important.

Le Dnipro n'a perdu que deux fois en 17 matches, cette année. Ils bossent dur et ont un très bon entraîneur. Ils ont éliminé l'Ajax, l'Olympiacos et Bruges, ils méritent donc entièrement leur place en demi-finales de l'UEFA Europa League. Il faudra avoir du coeur et se montrer intelligents, à nous de croire en nos possibilités face à cette équipe de qualité où chacun sait ce qu'il a à faire. La priorité, c'est de gagner. On ne va pas se précipiter mais compter sur notre puissance, notre technique et notre vitesse.

Myron Markevych, entraîneur du Dnipro
J'ai visionné de nombreuses rencontres de Naples et je connais bien sûr l'étendue de leur potentiel. Ils possèdent de très bons joueurs comme José Callejón, Gonzalo Higuaín et Marek Hamšík, cela sera donc très dur pour nous. Je pense que le Dnipro a 40 % de chance d'atteindre la finale, contre 60 % pour Naples. Mais nous ne sommes pas ici pour faire de la figuration demain, nous nous battrons au milieu de terrain et nous essaierons de nous montrer dangereux en contre. Nous jouerons notre propre football.

Mes joueurs sont calmes, silencieux et concentrés. C'est un grand match, mais il ne faut pas être effrayé ou timide, nous devrons surtout tout donner. Yevhen Konoplyanka est notre leader et j'espère qu'il restera au club de longues années. J'ai eu de la réussite dans le passé face à des équipes italiennes avec le Metalist Kharkiv, mais je suis désormais entraîneur du Dnipro Dnipropetrovsk, et j'ai hâte de prendre place sur le banc et de diriger mon équipe.

L'analyse
Paolo Menicucci : La victoire 4-1 à Wolfsburg en quarts aller a été impressionnante. Le Dnipro n'a marqué que 11 buts. Selon les statistiques, Naples est clairement favori. Mais l'Olympiacos FC, l'AFC Ajax et le FC Bruges pensaient peut-être qu'ils l'étaient eux aussi contre le Dnipro.

Igor Linnyk : S'ils résistent à la pression, les joueurs du Dnipro peuvent battre n'importe qui. Naples s'était incliné 3-1 en phase de groupes 2012/13.

Résultats du week-end
Napoli 3-0 AC Milan (Hamšík 70e, Higuaín 74e, Gabbiadini 76e)
FC Chornomorets Odesa 0-3 Dnipro (Kalinić 32e et 44e s.p., Seleznyov 76e)

Bon à savoir 
• Les deux équipes ont déjà croisé le fer en phase de groupes de l'UEFA Europa League 2012/13, le match en Italie demeurant inoubliable pour Edinson Cavani. Découvrez notre dossier match.

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