Klopp : "J'aime le spectaculaire"
lundi 25 avril 2016
Résumé de l'article
Interview exclusive du manager de Liverpool Jürgen Klopp, qui revient notamment sur la superbe qualification des Reds contre Dortmund.
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Alors qu'il prépare la demi-finale d'UEFA Europa League des Reds contre Villarreal, Jürgen Klopp a pris le temps d'accord à UEFA.com une interview exclusive au cours de laquelle il revient notamment sur l'incroyable qualification de Liverpool face à Dortmund, son ancien club.
Sur l'ahurissant retour de Liverpool en quarts...
Pour être complètement honnête, j'étais satisfait du match nul, et puis j'ai regardé l'horloge et je suis dit : "Oh, 77 minutes, il reste encore un peu de temps." Mais je n'y croyais pas. J'étais plus sous le choc qu'heureux ! C'était une soirée vraiment spéciale, vous en vivez dix de la sorte dans votre vie si vous avez de la chance.
Sur le fait de battre son ancien club, Dortmund ...
Le lendemain du match était un peu différent qu'à l'accoutumée. D'habitue, après une victoire comme celle-là, vous vous réveillez et vous vous dite "Oh super, quel match !". Mais là, je ne me sentais pas très bien. Je n'ai pas trop su pourquoi, et puis je me suis rendu compte : "Ah oui, ils ont perdu." J'ai passé sept années géniales à Dortmund et je savais exactement ce qu'ils ressentaient à ce moment-là.
Sur sa philosophie en tant qu'entraîneur...
Je veux voir mon équipe gagner, un point c'est tout. Je veux que nos matches soient agréables à regarder car je pense que le football est fait pour divertir les gens. S'ils s'ennuient, ils ne reviendront peut-être pas au stade. On aime avoir le ballon, même si tout le monde pense que je suis un entraîneur qui ne joue que le contre. J'aime le spectaculaire.
Sur Villarreal ...
C'est une bonne équipe, qui occupe la quatrième place du Championnat d'Espagne. C'est un club merveilleux, basé dans une toute petite ville qui passe une superbe saison. Le club a été géré très intelligemment ces dernières années. Il faudra savoir prendre des risques sur le terrain. On mérite d'être en demies, à nous de prouver qu'on ne doit pas s'arrêter là.