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Belgrade résiste à Bordeaux

FK Crvena zvezda 0-0 FC Girondins de Bordeaux
La jeunesse de l'Étoile Rouge a tenu en respect le co-leader de la Ligue 1 à Belgrade.

Ludovic Obraniak n'est pas passé loin de l'ouverture du score à Belgrade
Ludovic Obraniak n'est pas passé loin de l'ouverture du score à Belgrade ©AFP/Getty Images

Tout reste grand ouvert après un nul sans but en barrages aller de l'UEFA Europa League, entre le FK Crvena zvezda et le FC Girondins de Bordeaux.

La jeune équipe d'Aleksandar Janković a fait jeu égal avec le finaliste de la Coupe UEFA 1995/96. Après avoir été éliminée à ce stade de la compétition l'année dernière par le Stade Rennais FC, la formation belgradoise peut encore rêver d'une issue différente, jeudi au stade Chaban-Delmas.

Tifo rouge sang, stade bondé, les nombreux fans de l'Étoile Rouge ont à leur manière souhaité la bienvenue à la fois à leur adversaire français et à leur nouvel entraîneur Janković, autoproclamé "enfant de l'Étoile Rouge", qui succédait ce soir, sur le banc du "Marakana" à Robert Prosinečki.

N'hésitant pas à mettre les jeunes aux commandes, l'ancien sélectionneur de la Serbie des moins de 21 ans et de l'Étoile Rouge en 2007/08, donnait du fil à retordre à une équipe qui arrivait dans la capitale serbe forte de huit victoires en huit matches de compétition.

Il fallait attendre la 29e minute pour voir la première occasion et elle était bordelaise. Grillant toute la défense serbe, d'une ouverture lumineuse, Grégory Sertic trouvait Ludovic Obraniak qui expédiait le ballon au-dessus. La réponse des champions d'Europe 1991 arrivait quelques minutes plus tard quand la frappe de Darko Lazović, 21 ans, trouvait la main ferme de Cédric Carrasso (37e).

La seconde période était un combat aussi âpre que la première, notamment en milieu de terrain où les duels étaient musclés, en témoignait l'avertissement infligé à Luka Milivojević pour une charge sur Obraniak. Sous l'impulsion de Lazović, toutefois, l'Étoile Rouge entamait bien la seconde période mais ne parvenait pas à inquiéter à nouveau Carrasso.

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