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Benfica vient à bout de Fenerbahçe

SL Benfica 3-1 Fenerbahçe SK (tot. 3-2)
Après avoir douté en première période, Benfica a fait la différence sur un doublé d'Óscar Cardozo.

Benfica vient à bout de Fenerbahçe
Benfica vient à bout de Fenerbahçe ©UEFA.com

Le SL Benfica jouera la finale de l'UEFA Europa League à Amsterdam dans deux semaines, contre le Chelsea FC. Le leader de la SuperLiga a refait son retard avec panache sur le Fenerbahçe SK.

Les Portugais ont égalisé sur l'ensemble des deux matches d'entrée par Nicolás Gaitán mais ils se sont retrouvés menés après le penalty signé Dirk Kuyt. C'est un doublé d'Óscar Cardozo qui les a sauvés.

Sans trois de ses joueurs majeurs, Topal, Raul Meireles et Pierre Webo, Fenerbahçe se faisait cueillir d'entrée par le jeu court des Portugais qui se développait sans entrave côté droit. Lima en profitait pour centrer en retrait pour un délicieux extérieur du pied sans contrôle de Gaitán. Le geste surprenait totalement Volkan Demirel.

Les deux équipes étaient à égalité mais la partie totalement dominée par Benfica. Pourtant, le but suivant était l'égalisation de Fenerbahçe. Kuyt réparait une main commise à l'entrée de la surface par Ezequiel Garay à la suite d'un duel aérien. Artur était pris à contre-pied sur la frappe du Néerlandais.

La suite de la première période était très ouverte, le ballon circulant d'un but à l'autre avec des occasions à la pelle. C'est finalement Óscar Cardozo qui avait gain de cause. Le Paraguayen se défaisait de deux défenseurs avant de marquer sans effort apparent de l'entrée de la surface.

Benfica n'avait plus qu'un but à marquer et il était l'œuvre de celui qui avait déjà marqué un doublé contre le FC Girondins de Bordeaux, un peu plus tôt dans la compétition. À la 66e minute, Benfica venait d'accélérer brutalement et Óscar Cardozo poussait dans le but, après un contrôle, une déviation involontaire de Luisão, à la suite d'un centre venu de la droite.

La qualification changeait définitivement de main. Un but aurait suffi aux Turcs pour réserver leur place à Amsterdam, mais cette réalisation ne venait pas. La Turquie devra attendre pour trouver un successeur à Galatasaray, unique vainqueur d'une Coupe d'Europe issu de ce pays, en 2000.

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