UEFA.com fonctionne mieux avec d'autres navigateurs
Pour profiter au mieux du site, nous recommandons d'utiliser Chrome, Firefox ou Microsoft Edge.

Guillaume Hoarau porte le PSG

Paris Saint-Germain FC 2-0 VfL Wolfsburg
Contrat rempli pour le PSG grâce à un doublé de son buteur vedette. Les Parisiens auront les cartes en main dans une semaine pour le retour.

Fabrice Pancrate, titulaire d'un soir
Fabrice Pancrate, titulaire d'un soir ©Getty Images

Contrat rempli pour le Paris Saint-Germain FC qui s'impose sur son terrain sans encaisser de but en 16es de finale aller de la Coupe UEFA, face au VfL Wolfsburg. Les coéquipiers de Guillaume Hoarau, auteur d'un doublé et d'un poteau en fin de rencontre, auront les cartes en main dans une semaine pour le match retour en Allemagne.

Hoarau avait la clé
Les Parisiens n'ont pas outageusement dominé leur adversaire du soir, à l'image d'un Hoarau souvent malheureux et sevré de ballons au long de la partie. Mais la patience a payé et le meilleur buteur du PSG a fait parler la poudre et son envergure par deux fois dans les dix dernières minutes face à une équipe de Wolfsbourg qui avait jusqu'alors parfaitement tenu le choc.

Roulement parisien

Paul Le Guen avait décidé de ne pas déroger à sa politique de rotation de l'effectif, adoptée depuis le début de cette campagne européenne. Le club de la capitale, deuxième en Ligue 1, évoluait donc sans ses deux milieux défensifs titulaires, Claude Makelele et Jérémy Clément, laissés au repos tout comme Ludovic Giuly et Mickaël Landreau. Les Allemands, de leur côté, devaient faire sans leur meilleur buteur, l'ancien attaquant du Mans UC 72, Grafite (12 buts), pour espérer décrocher la première victoire dans l'histoire du club sur un terrain français.

Relâchements
D'ordinaire confiné au banc des remplaçants, Fabrice Pancrate ne tardait pas à se mettre dans la lumière en donnant le tournis à Marcel Schäfer à coups d'accélération et de dribbles chaloupés, conclus par un joli centre pour la têtede Péguy Luyindula (7e). Les Parisiens maîtrisaient leur entame de match mais se montraient peu à peu coupables de quelques relâchements défensifs. Par deux fois, les Allemands étaient en bonne position à l'entrée de la surface pour inquiéter Édel, gardien titulaire d'un soir. Mais ni le capitaine Josué (23e), ni Sebastian Schindzielorz (24e) ne parvenaient à cadrer leur frappe.

Réveil parisien
Wolfsbourg, bien organisé et vif dans la construction posait indéniablement des problèmes à un PSG qui souffrait d'un manque de liant entre les lignes. C'est du flanc gauche qu'émanait le réveil parisien avec des centres de Tripy Makonda et Jérôme Rothen qui trouvaient tous deux un Guillaume Hoarau maladroit (35e et 37e). Mais c'était bien le signe que les protégés de Paul Le Guen accéléraient la cadence, conscients de leur attitude trop attentiste.

Chantôme au four et au moulin
La bonne période du PSG n'était pas loin d'être concrétisée juste avant la pause lorsque Clément Chantôme jaillissait de son milieu de terrain pour s'évader côté gauche, porté par la clameur du Parc des Princes. Son centre cafouillé échouait à Pancrate qui frappait trop mollement pour vraiment inquiéter Diego Benaglio, attentif sur sa ligne (40e). De passeur, Chantôme se muait en tireur. Sur un ballon à l'entrée de la surface, le jeune Parisien décochait une belle frappe tendue du droit obligeant Benaglio à se coucher une nouvelle fois (52e).

Armand in extremis
Comme en première mi-temps, Wolfsbourg traversait une bonne période et s'offrait des incursions dans la surface de réparation adverse contrariées par des retours défensifs à la limite de la régularité. La domination des joueurs d'Outre-Rhin était à deux doigts d'être concrétisée lorsque Makoto Hasebe redressait un ballon de la tête pour Yoshito Okubo qui voyait sa reprise contrée in extremis par le retour du capitaine Sylvain Armand (64e).

Hoarau frappe deux fois
Mais la tendance s'inversait une nouvelle fois et la pression française allait payer. Sur un coup franc très haut de Rothen, Hoarau profitait de la sortie hasardeuse de Benaglio pour détourner le ballon de l'arrière du crâne (1-0, 80e). Le meilleur buteur de la capitale s'offrait même un doublé sur une nouvelle tête et plaçait les siens en position de force avant le match retour (2-0, 85e).