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La France prend ses distances

France - Italie 3-1
La réédition de la finale mondiale offre cinq points d'avance aux Bleus sur l'autre favori du Groupe B.

La réédition de la finale de la Coupe du Monde a été dominée par la France, mercredi à Paris. Deuxièmes du Groupe B des éliminatoires de l'UEFA EURO 2008™, derrière l'Ecosse (au goal average), les Bleus comptent cinq points d'avance sur leur voisin.

Trois matches, zéro victoire
Après un début de match tomitruant, les coéquipiers de Lilian Thuram ont confirmé leur bonne prestation réalisée samedi en Géorgie (3-0). Les joueurs de Roberto Donadoni, seulement dangereux sur coups de pied arrêtés, n'ont pas refusé le combat mais le nouveau sélectionneur de la Nazionale n'a toujours pas gagné en trois matches.

L'ancien système
Comme pour rappeler au monde la date du 9 juillet désormais liée à sa carrière et à son personnage, le sélectionneur Raymond Domenech a eu raison de repasser du 4-4-2 vainqueur à Tbilissi au 4-2-3-1 qui abattait l'Espagne, le Brésil et le Portugal il y a deux mois en Allemagne.

Govou, façon Lacombe
Louis Saha en faisait les frais au bénéfice de Sidney Govou, dont l'entrée à droite décalait Franck Ribéry dans les habits encore chauds d'un certain n°10. L'inspiration du sélectionneur lyonnais payait après 68 secondes. Sur un centre de Williams Gallas l'ailier de l'OL ajustait une volée croisée au second poteau qui surprenait Gianluigi Buffon (1-0, 2e). Vingt-six ans après Bernard Lacombe à Mar Del Plata (but après 30"), un autre Gone se distinguait par sa célérité à taquiner la ficelle transalpine.

Henry, 37 le soir
En Géorgie, la France avait marqué deux buts en 17 minutes. Face à une défense italienne orpheline de Marco Materazzi et Alessandro Nesta, elle rééditait cet perfomance. Florent Malouda avait tout son temps pour délivrer un boulet des 20 m. Buffon ne pouvait que repousser dans les pieds de Thierry Henry qui scorait dans un angle fermé avec l'aide de Cannavaro (2-0, 17e, 37e but en bleu pour Henry, une fois encore exemplaire).

Encore un coup de pied arrêté
La partie s'emballait encore car l'arrière-garde bleue n'était guère plus habile que son homologue azur. Sur un coup franc de la droite botté par Andrea Pirlo, Alberto Gilardino, aligné en attaque au côté d'Antonio Cassano, réduisait le score de la tête sans que la ligne française ne tente de l'en empêcher (2-1, 20e). La France a encaissé ses six derniers but sur balle arrêtée.

Reprendre son souffle
Sagnol mettait à terre le presque double mètre de Buffon sur un tir éclair (26e). Le nouveau venu transalpin Franco Semioli fasait de même avec Grégory Coupet en reprenant le centre de Fabio Grosso, dont c'était la première montée (28e). Les 28°C et les organismes pas encore rodés aux courses incessantes réclamaient ensuite un peu de repos.

L'Italie tente, en vain
Mais après dix minutes en seconde période, les hostilités reprenaient. Un nouveau centre de Sagnol et Govou devançait d'une tête piquée Cannavaro pour le but du break (3-1, 55e). Quelques jours après un doublé en CFA, Govou changeait de niveau. Le triplé était proche sur une contre-attaque menée par Eric Abidal et relayée par Ribéry et Vieira. Buffon paraît de manière féline (67e). Une fois encore, Coupet répondait à son homologue en se détendant sur une tête de Cannavaro (78e).

Revanche dans un an
Résignés, les champions du monde rendaient les armes. Dans un an, ce sera à eux de prendre leur revanche. Le 7 octobre, les Français joueront la tête du Groupe B en Ecosse. L'Italie recevra l'Ukraine dans le même temps pour quitter les profondeurs du classement.