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Akinfeev : "Ne rien regretter"

"Nous ne voulons rien regretter", affirme le gardien Igor Akinfeev, tandis que la Russie cherchera une double victoire pour passer.

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Deux victoires en septembre, sous la coupe du nouveau sélectionneur, Leonid Slutski, ont permis à la Russie de revenir dans la course à l'UEFA EURO 2016 ; deux victoires sur la Moldavie et le Monténégro lui assureraient la qualification. Igor Akinfeev, gardien du CSKA Moscou, ne veut pas laisser filer une telle opportunité.

UEFA.com : La Russie a pris six points contre la Suède et le Liechtenstein. Quelle importance ces succès peuvent-ils avoir ?

Igor Akinfeev : C'est vrai qu'ils sont importants, mais il reste deux matches, tout peut changer. Nous sommes heureux, mais si nous ne gagnons pas les prochains matches, la situation peut se retourner contre nous. Personne ne se voit trop beau, car rien n'est encore joué. Il reste deux matches à gagner, ensuite, nous pourrons faire la fête. Nous avons mal entamé ces éliminatoires, nous sommes parvenus à revenir dans la course, à nous de ne pas retomber dans nos travers.

UEFA.com : Qu'a changé l'arrivée de Leonid Slutski ?

Akinfeev : Ce serait stupide de dire qu'il a tout révolutionné. Loin de là. Leonid Slutski est arrivé en toute modestie et a ressoudé le groupe ; nous nous sommes vus plusieurs fois, avons travaillé la tactique, le tout dans la bonne humeur et dans le calme. Tout repose sur le professionnalisme. Il voulait nous mettre à l'aise individuellement pour nous ressouder collectivement. On ne peut pas lui accorder tout le crédit : disons qu'il a fait 80 % du travail, les 20 derniers % sont le fruit de nos efforts à nous, les joueurs. Nous voulons obtenir ce genre de résultat à chaque match, car une carrière, c'est court, et nous ne voulons rien regretter.

Temps forts : Russie 1-0 Suède

UEFA.com : Vous allez affronter la Moldavie et le Monténégro ; qu'attendez-vous de ces deux matches ?

Akinfeev : Nous voulons gagner, pour faire la joie de notre pays, de nos amis, de nos familles, de la sélection.

On a deux fois plus de pression en sélection nationale. J'y suis depuis 11/12 ans et je sais à quelle vitesse le vent peut tourner ; quand tout va bien, on vous adore, quand ça va moins bien, la moitié du pays se retourne contre vous. C'est pourquoi nous ne voulons décevoir personne. Nous ne voulons qu'une chose, c'est gagner pour voir la France en juin. J'espère que les fans et nous pourrons faire cet effort ensemble.

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