Pintér appelle à la mobilisation de la Hongrie

Après des éliminatoires de la Coupe du Monde de la FIFA décevants, Attila Pintér, le nouveau sélectionneur de l'équipe nationale, affirme que la Hongrie va connaître un nouveau départ en vue de l'UEFA EURO 2016.

Nommé mi-décembre pour prendre le trône de Sándor Egervári après avoir offert au Győr ETO FC le titre de champion de Hongrie 2012/13, le coach de 47 ans espère que ses troupes le soutiendront alors que les Magyars essayent de disputer la phase finale du Championnat d'Europe de l'UEFA pour la première fois depuis 1972. "Je pense que nous avons les footballeurs hongrois nécessaires pour réaliser nos rêves", a-t-il déclaré. "Tout le monde repart de zéro avec moi, parce que le football hongrois a besoin que tous les joueurs soient derrière lui."

Après avoir été rallié par son entraîneur adjoint József Farkas et le préparateur physique Zoltan Holanek, ses collègues à Győr, Pintér s'efforce déjà de trouver de nouveaux guerriers. Il a même demandé à tous les entraîneurs du championnat de collaborer avec lui. "Je ne pourrai pas réussir seul", a-t-il dit. "Tout le monde a son rôle à jouer. La presse, les clubs, tout le monde doit positiver parce que c'est le seul moyen de réussir."

Les Hongrois devraient se rassembler en Turquie début février pour que les joueurs potentiels puissent s'entraîner sous l'égide du nouveau sélectionneur, qui a déjà dirigé des séances d'entraînement au début du mois. Le but est que partout où l'équipe d'Attila Pintér passe, l'herbe ne repousse plus.

"C'est une énorme responsabilité, mais j'aimerais connaître la réussite", a déclaré l'ancien international aux trois sélections. "Je veux que les joueurs sortent du terrain la tête haute après chaque rencontre. Les joueurs doivent sentir qu'ils ont d'excellents supporters derrière eux et que ceux-ci ont besoin d'un peu plus qu'une ou deux victoires. Une qualification au prochain Championnat d'Europe par exemple."

Pour cela, il faudra une véritable mobilisation collective. "La Hongrie n'a plus participé à un tournoi majeur depuis 27 ans (depuis le Mondial 1986)", regrette Pintér. "Depuis, il n'y a eu ni dialogue ni coopération entre le sélectionneur national et les entraîneurs de clubs. Sans cela, nous ne pouvons obtenir de meilleurs résultats. Dans un sens, les performances de l'équipe nationale sont la responsabilité de tout le football professionnel."