Rio Mavuba : "Les Bleus vont faire le nécessaire !"
mardi 28 juin 2016
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Si Rio Mavuba admet des manques dans le jeu, le capitaine du LOSC – 13 sélections en équipe de France – reste confiant avant le quart de finale face à l'Islande...
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EURO2016.fr : Que retenez-vous de la phase de groupes et des huitièmes de finale de cet UEFA EURO 2016 qui se dispute en France ?
Rio Mavuba : J’ai été impressionné par l’état d’esprit de certaines équipes. Et tout particulièrement par celui des petites équipes ou disons plutôt de celles moins favorites que d’autres, comme le Pays de Galles, la Hongrie et bien sûr l’Islande. On ne les attendait pas à ce niveau de la compétition. Et je trouve ça super intéressant. Et puis, il y a eu des beaux buts aussi. Dans l’ensemble, c’est une première partie d’EURO très réussie…
EURO2016.fr : Justement, vous qui connaissez très bien le football, comme expliquez-vous l’élimination de l’Angleterre par l’Islande ?
Les Anglais ont commencé très fort en ouvrant vite le score. Mais l’égalisation immédiate des Islandais les a vite fait douter. Puis le fait d’être mené 2-1 les a vraiment bousculés. Aujourd’hui, on voit bien, et notamment sur le plan international, qu'une équipe bien organisée avec une bonne assise défensive peut décrocher de très bons résultats. Or lorsque ces équipes-là mènent au score, ça devient compliqué après. En fait, les Anglais se sont fait surprendre tout simplement.
EURO2016.fr : Comment expliquez-vous qu’il n’y a plus de petits pays sur le plan footballistique ou tout au moins qu’ils ont tellement progressé qu’ils sont désormais en mesure de rivaliser ?
Aujourd’hui, ils ont des joueurs qui s’exportent. Qui découvrent d’autres championnats. Il n’est plus nécessaire d’être un grand pays pour avoir une équipe compétitive. Si vos joueurs évoluent dans de bons championnats, lorsqu’ils se retrouvent en sélection, ça tient la route. Et puis, il y a la discipline tactique. Ces équipes-là sont bien organisées et c’est difficile de les contourner.
EURO2016.fr : Que pensez-vous de la future opposition entre l’Islande et l’équipe de France en quart de finale ?
Dans tous les cas, ce sera un match compliqué. En revanche, au niveau de l’approche, ce sera différent que si on avait joué l’Angleterre. Psychologiquement, il y a toujours un rapport de force. Contre les Anglais, ça aurait été du 50-50. Là, et sans manquer de respect aux Islandais, on sera favori. On est à la maison, on reçoit... En plus, c’est bien ! On sait désormais que les Islandais sont capables de sortir de grandes nations européennes. Étant prévenus, les Bleus feront le nécessaire pour se qualifier...
EURO2016.fr : Que pensez-vous du parcours de cette équipe de France ?
Pour le moment, le bilan est correct. Le boulot a été fait. Maintenant, si on est un peu plus pointilleux, si on recherche la qualité du jeu, on n’a pas encore montré ce qu’on faisait durant les matches amicaux de préparation. D’ailleurs, les joueurs le disent eux-mêmes. Pour le moment, il y a un peu de frustration sur ce point-là.
EURO2016.fr : Vous avez assisté au match Allemagne-Ukraine au stade Pierre-Mauroy, que pensez-vous de la Mannschaft ?
Les Allemands sont les favoris de l’EURO. Logique, ils sont champions du monde. Et en plus, sur le terrain, ils montrent une réelle maîtrise. On aurait pu imaginer que durant la phase de groupes, ils galéreraient pour trouver un attaquant. Mais apparemment, ils l’ont trouvé avec Mario Gomez. C’est aussi une équipe complète, avec beaucoup d’expérience mais également des jeunes joueurs talentueux. Et ils ont un très grand gardien. Il va être difficile de les sortir. En revanche, si l’Italie pouvait faire le travail pour tout le monde, comme ils l’ont fait avec l’Espagne, tant mieux !
EURO2016.fr : Selon vous, quelles sont les quatre équipes que l’on va retrouver en demi-finales ?
Hola, je suis très mauvais pronostiqueur. Je vais plutôt vous donner celui de mon fils : France, Italie, Pays de Galles et Portugal !