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L'Angleterre a surpris à l'EURO 2012

L'Angleterre est arrivée à l'UEFA EURO 2012 en ordre dispersé, avec un sélectionneur engagé au pied levé. Elle repart avec des certitudes.

L'Angleterre a surpris à l'EURO 2012
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Ces dernières années, à l’approche des grandes phases finales, on a souvent beaucoup attendu de l'Angleterre. Ce n’était pas le cas pour cet UEFA EURO 2012. Des performances mitigées lors de la dernière Coupe du Monde de la FIFA, un changement de sélectionneur un peu précipité et de nombreux absents parmi les joueurs clés ont fait que les Anglais sont arrivés à Cracovie avec l’étiquette d’outsiders. Les hommes de Roy Hodgson s'en sont accommodés à merveille, allant jusqu'à disputer un merveilleux quart de finale.

En résumé
Arrivé en mai à la place de Fabio Capello, Hodgson a rapidement rendu l'Angleterre très difficile à battre. Elle quitte d'ailleurs la compétition invaincue après un nul contre la France en ouverture (1-1), des victoires sur la Suède (3-2) et l'Ukraine (1-0) et 120 minutes sans but et très intenses contre l'Italie (0-0 a.p.). L'équipe aux Trois Lions ne s'est inclinée qu'aux tirs au but (4-2), une épreuve dans laquelle ce pays semble frappé de malédiction depuis l'EURO '96.

La note positive
Après avoir ouvert le score contre la Suède dans son deuxième match du Groupe D, l'Angleterre a connu un passage à vide de quinze minutes au cours duquel elle a encaissé deux buts. Elle a allors montré qu'elle avait du caractère en s'imposant 3-2 avec les réalisations de Theo Walcott et Danny Welbeck.

L'homme clé
Steven Gerrard a été fidèle à sa réputation. Le milieu de terrain du Liverpool FC, 32 ans, a donné une passe décisive sur le premier but des trois premiers matches des Anglais. Il n'a pu rééditer l'exploit face à l'Italie. Mais il s'en est fallu de peu.

L'espoir à suivre
L'Angleterre a joué en Pologne et en Ukraine avec la deuxième équipe la plus jeune derrière l'Allemagne. Elle avait donc pas mal de joueurs prometteurs tels que Danny Welbeck, Andy Carroll et Theo Walcott. Sans oublier Alex Oxlade-Chamberlain, même s'il n'a pas beaucoup joué.

La statistique vitale
Trois buts concédés en quatre matches. Une statistique qui parle d'elle-même à l'égard de la détermination de la défense mise en place par Hodgson.

Le dernier mot
"Nous avons tout donné mais nous n'avons pas été assez bons pour faire la différence sur 120 minutes et, lorsque l'on est arrivés aux tirs au but, l'espoir s'est envolé, comme trop souvent avec l'Angleterre. On s'en va invaincus mais on s'en va à cause de ses penalties", a déclaré le sélectionneur Roy Hodgson.