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L'EURO donne espoirt à Kwaśniewski

L'ancien président de la Pologne Aleksander Kwaśniewski dit à UEFA.com ses espoirs pour son pays, qui s'apprête à co-organiser l'UEFA EURO 2012.

Aleksander Kwaśniewski a été impliqué dans le projet de l'EURO en tant que chef de l'État dès le début. Il est aujourd'hui Ami de l'EURO
Aleksander Kwaśniewski a été impliqué dans le projet de l'EURO en tant que chef de l'État dès le début. Il est aujourd'hui Ami de l'EURO ©Cyfrasport

Président de la Pologne de 1995 à 2005, Aleksander Kwaśniewski dit à UEFA.com ses espoirs pour son pays, qui s'apprête à co-organiser l'UEFA EURO 2012.

UEFA.com : Plus de 12 millions de personnes ont demandé des billets pour l'UEFA EURO 2012. Est-ce que ce niveau d'intérêt vous surprend ?

Aleksander Kwaśniewski : Je m'y attendais. Je m'attendais à ce que ce soit très élevé. Ce niveau de demande justifie tout simplement la décision de l'UEFA de donner la phase finale à la Pologne et à l'Ukraine, qui comptent à elles deux 90 millions d'habitants. La demande pour les billets en Pologne et en Ukraine est un beaucoup plus grande parce que l'Autriche et la Suisse (organisatrices de l'UEFA EURO 2008) n'ont plus que quelques millions d'habitants.

UEFA.com : Quel a été votre sentiment, il y a quatre ans, lorsque la Pologne et l'Ukraine ont été choisies comme co-organisateurs de l'UEFA EURO 2012 ?

Kwaśniewski : J'ai été très heureux. Lorsque j'étais président, Michał Listkiewicz, alors président de la Fédération polonaise de football, et son homologue de la Fédération de football de d'Ukraine, Grygoriy Surkis, sont venus me avec ce projet. Le président de l'Ukraine à l'époque, Leonid Koutchma, et moi-même, avons signé une lettre d'intention. J'ai été impliqué dans ce projet dès le début. Ce n'était pas facile. Nous avons eu une forte concurrence avec l'Italie mais nous avons réussi à atteindre notre objectif.

UEFA.com : Un tel défi ne vous a-t-il pas effrayé ?

Kwaśniewski : Si plus de 20 ans après sa transformation (la chute du bloc communiste), la Pologne veut jouer un rôle important en Europe, non seulement dans le football mais aussi en termes de politique et d'économie, elle doit être prête à relever des défis comme celui-ci. Nous devons nous remettre en question. J'espère que ce tournoi placera la Pologne aux côtés des plus grands pays d'Europe.