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Une finale qui va faire date

Vicente del Bosque et Cesare Prandelli ne joueront pas l'attentisme. Leurs équipe, l'Italie et l'Espagne, iront chercher le titre au lieu de l'espérer.

Cesare Prandelli à la veille de la finale
Cesare Prandelli à la veille de la finale ©AFP/Getty Images

Trois semaines après avoir débuté leur UEFA EURO 2012 l'un contre l'autre par un nul 1-1 à Gdansk, l'Espagne et l'Italie se retrouvent dans une finale qui promet pour décrocher le titre de champion d'Europe, dimanche dans la chaleur de Kyiv.

Après le match de la première journée, l'Espagne n'avait plus gagné en compétition contre l'Italie depuis leur tout premier affrontement (malgré l'élimination italienne en quart de finale il y a quatre ans, mais aux tirs au but).

L'équipe de Vicente Del Bosque pourrait cependant devenir la première à gagner deux Championnats d'Europe de l'UEFA de suite. L'Italie est en finale pour la première fois en 12 ans pour tenter de s'adjuger sa deuxième couronne européenne, leur première en 44 ans.

Lors du premier match entre ces deux équipes, “le plus beau de la compétition”, selon l’ancien sélectionneur de la France, Gérard Houllier, l’Italie, qui a un jour de repos de moins après avoir battu l’Allemagne, jeudi, avait impressionné. Face à une équipe sans avant-centre, les hommes de Cesare Prandelli avaient montré que les champions d’Europe et du monde ont quelques faiblesses.

Il reste que la réalisation d’Antonio di Natale (qui ne devrait pas débuter dimanche) est toujours le seul but encaissé par la Roja dans cette phase finale. En outre, même si elle a été facile en quarts de finale contre la France (2-0), l’Espagne a eu recours aux tirs au but pour se défaire du Portugal en demi-finales, tout comme l’Italie en quarts contre l’Angleterre.

Vicente del Bosque, sélectionneur de l’Espagne
Nous ne pouvons pas regarder en arrière ; nous ne pouvons pas penser que l'histoire aura une influence sur quoi que ce soit. L'Italie est une équipe qui a gagné quatre fois la Coupe du Monde ; nous avons gagné cette compétition (l'EURO) il y a quatre. Nous avons connu des tournois assez similaires. Nous étions dans le même groupe, nous avons des joueurs très connus et on s'est qualifiés aux penalties.

L'Espagne possède des joueurs très forts, qui savent comment aborder ces rencontres. David Villa et Carles Puyol nous manquent, évidemment. Nous sommes comme une famille, on sera heureux de les voir demain.

Cesare Prandelli, sélectionneur de l’Italie
L'Espagne, c'est la meilleure équipe au monde et elle l'a démontré ces quelques dernières années. Elle reste fidèle à sa philosophie du football et c'est vraiment l'équipe à battre. La force de l'Espagne, ce n'est pas simplement sa possession du ballon, c'est sa capacité à gagner le ballon. Il va nous falloir bien profiter des temps forts que nous aurons et nous assurer que nous serons en supériorité numérique dans un secteur de la pelouse. Nous n'allons pas dominer pendant 90 minutes, mais il faudra profiter de nos moments de domination.

J'espère vraiment que nous pourrons produire un jeu positif et nous installer dans leur camp. Nous devons fermer les espaces, surtout en milieu de terrain, et avoir la possession. Nous devons rester concentrés. Notre milieu de terrain axial a beaucoup de qualité. Nous pouvons beaucoup courir et presser. Et avec Andrea Pirlo, nous avons un joueur qui peut faire des choses très particulières avec le ballon.

Lors de ces quelques derniers matches nous avons été très équilibrés. Mais nous savons que nous pouvons toujours revenir à ce schéma tactique (défense à trois) en cours de rencontre.

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