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Stéphan mise sur la vitesse face à l'Eire

Le sélectionneur adjoint de l'équipe de France donne les clés pour battre la République d'Irlande dimanche à Lyon, en 8e de finale de l'UEFA EURO 2016.

Stéphan mise sur la vitesse face à l'Eire
Stéphan mise sur la vitesse face à l'Eire ©AFP/Getty Images

C'est détendu et souriant que Guy Stéphan s'est confié à EURO2016.fr, vendredi à Clairefontaine, pendant une dizaine de minutes. Ravi d'avoir un "effectif au complet" à sa disposition pour préparer le 8e de finale, malgré les alertes de ces derniers jours concernant Olivier Giroud (adducteurs) et Adil Rami (genou), le coach adjoint de Didier Deschamps a livré quelques clés pour battre l'Irlande dimanche.

"C'est une équipe très rigoureuse, bien disciplinée, avec beaucoup d'entrain et de dynamisme, dans la pure tradition britannique, a d'abord fait remarquer l'ancien entraîneur de Lyon (1995-1996). Pour franchir son rideau, il faudra passer sur les côtés, frapper de loin et mettre plus de vitesse dans notre jeu. Je pense qu'on peut mieux faire à ce niveau".

Séduit par "le collectif, la cohésion, la solidarité et le mental" des Bleus lors du premier tour, Stéphan a désormais hâte de goûter à la chaude ambiance d'un match à élimination directe. "Les tribunes du Parc OL seront bien garnies, et avec les Irlandais, on est sûr qu'il y aura beaucoup d'ambiance dans le stade, prévient-il. J'aime la ferveur populaire qui règne lors de cet EURO. J'aime ce vent de fraîcheur et cette joie qui animent les tribunes".

Après 7 saisons passées main dans la main avec Didier Deschamps (dont 3 à l'OM entre 2009 et 2012), le natif de Bretagne livre son regard sur son rôle, et en dit plus sur sa complicité avec l'actuel sélectionneur des Bleus. "Le rôle d'adjoint, c'est le rôle d'un homme de l'ombre", confie-t-il. "Je suis là pour faciliter les choses à Didier, pour lui donner mon avis lorsqu'il me le demande, et même lorsqu'il ne me le demande pas (rires)."

"Didier est un entraîneur dans l'âme. Il aime manager. Il travaille beaucoup. Mais surtout, c'est un gagneur. Il n'a qu'une seule obsession en tête : gagner". À commencer par dimanche face aux Irlandais.