UEFA.com fonctionne mieux avec d'autres navigateurs
Pour profiter au mieux du site, nous recommandons d'utiliser Chrome, Firefox ou Microsoft Edge.

Nani, la capoiera et Cristiano Ronaldo

Nani, l'ailier du Portugal, nous parle arts martiaux, victoire en C1 et collocation avec Cristiano Ronaldo.

Cristiano Ronaldo et Nani à l'entraînement
Cristiano Ronaldo et Nani à l'entraînement ©Getty Images

Il revit à Fenerbahçe. Pour UEFA.com, Nani nous parle de son amour des arts martiaux et de la façon dont Cristiano Ronaldo l'a aidé à se faire une place à Manchester United.

UEFA.com : Petit, aviez-vous d'autres passions que le football ?

Nani : Quand je ne jouais pas au football, je faisais de la capoeira [un art martial brésilien] avec mes amis. Puis c'est devenu un loisir. J'y ai pris beaucoup de plaisir et j'ai appris des mouvements sympa. Mais je rêvais de devenir footballeur, j'ai donc dû faire un choix. Comme on dit : "Dieu a toujours un plan de prévu pour toi", et, pour moi, il s'est présenté quand je suis allé m'entraîner avec le Sporting.

UEFA.com : Après vous y être fait un nom, vous avez rejoint Manchester United en 2007. Cristiano Ronaldo vous a-t-il aidé à vous intégrer ?

Nani : Oui, j'ai d'abord vécu chez lui, avec Anderson. Ce fut important, car nous étions jeunes, et lui connaissait déjà bien l'Angleterre, ses rues, ses photographes, le code de la route. Il nous a vraiment aidés. On se sent plus confiant avec un coéquipier de la même nationalité.

UEFA.com : Vous avez débuté la finale de l'UEFA Champions League 2007/08 sur le banc, mais êtes entré en jeu, et avez marqué votre tir au but, contre Chelsea. Quels souvenirs gardez-vous de ce moment ?

Manchester United gagne aux tirs au but

Nani : Quand vous êtes sur le banc, vous rêvez de rentrer en jeu, car c'est une finale, c'est pour cela que l'on travaille. J'ai pu y participer, j'ai marqué mon tir au but, j'ai contribué à la victoire, et à l'histoire de ce grand club, donc j'en suis très heureux. C'est la preuve aussi, pour tous les enfants qui rêvent de faire carrière, qu'il faut toujours être prêt à jouer, car, du jour au lendemain, d'une minute à l'autre, la vie peut basculer.

UEFA.com : Si vous aviez manqué votre tir au but, Chelsea aurait gagné. Étiez-vous nerveux au moment de tirer ?

Nani : Je saignais du crâne, car j'avais eu un choc avec Ashley Cole, mais la tension s'en est allée au moment de tirer, car je savais que je devais marquer. Ronaldo avait manqué sa tentative. J'avais confiance, même si Petr Čech est parti du bon côté et a failli l'arrêter. Ce fut un sentiment indescriptible, pour moi, de voir la balle rentrer.

Nani en action
Nani en action©AFP/Getty Images

UEFA.com : Votre départ pour Fenerbahçe en a surpris plus d'un ; quel était votre objectif, à ce moment-là ?

Nani : Je savais que Fenerbahçe était un grand club, en Turquie, un club ambitieux. Et je suis ambitieux, moi aussi. J'ai toujours envie de gagner, d'être champion. Je voulais une équipe joueuse, et poursuivre mes rêves. Fenerbahçe m'offrait ces deux opportunités, j'ai donc foncé.