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Djorkaeff, 18 ans plus tard

Youri Djorkaeff revient sur le rêve de 1998, celui de "tout joueur", et se projette dans l'UEFA EURO 2016, déjà sur toutes les lèvres.

Djorkaeff, 18 ans plus tard
Djorkaeff, 18 ans plus tard ©Getty Images

Youri Djorkaeff sait, pour avoir été l'artisan de la victoire française sur ses terres en 1998, ce que signifie l'UEFA EURO 2016 pour une nouvelle génération de supporters et de joueurs bleu blanc rouge.

Aujourd'hui âgé de 46 ans, le buteur des Bleus faisait alors partie d'une génération dorée, victorieuse en Coupe du Monde FIFA 1998 donc, puis à l'UEFA EURO 2000. "C'est le rêve de tout joueur de remporter la Coupe du Monde chez lui. Et on l'a fait", a-t-il confié à UEFA.com. "Et pendant une période pas forcément favorable à la France, on se faisait beaucoup critiquer… mais c'est très Français. On était mal partis, mais on a renversé ça très vite. Le fait qu'on ait gagné à la maison fait de cette Coupe du Monde la plus belle réussite du football français."

De telles déclarations ne peuvent qu'encourager l'équipe actuelle, qui a encore tout à prouver. Mais l'homme aux 82 capes sent à l'excitation naissante que l'UEFA EURO 2016 sera une cuvée... très speciale. "L'enthousiasme des supporters, les nouveaux stades", reprend-il. "Nos clubs changent aussi. On le voit avec le Paris Saint-Germain et Monaco. De plus en plus de clubs vont devenir compétitifs, et la Ligue 1 va s'améliorer et les supporters suivre. L'EURO 2016 va être énorme."

Djorkaeff avait ressenti en 1998 tout un peuple pousser derrière son équipe, et prédit qu'il n'en sera pas autrement en 2016. "Vous êtes fiers de jouer devant votre famille, devant vos amis", poursuit-il. "Certains joueurs joueront à domicile, pas loin de là où ils ont grandi. Ce genre de choses vous donne des frissons, des ailes même. Et dans les matchs difficiles, ça peut faire la différence."

Ancien de l'AS Monaco FC, du FC Internazionale Milano, du 1. FC Kaiserslautern et du Bolton Wanderers FC, il vit aujourd'hui à New York, où il a fini sa carrière. Mais il n'en reste pas moins au fait des avancées du Stade de Lyon. Enfant, il habitait le quartier. Pour lui, le complexe de loisirs et de commerce attenant est une bonne chose pour la ville.

"Avoir un nouveau stade, un nouveau lieu de partage donnera vie au quartier", présage-t-il. "Un stade de béton avec juste des gradins, des toilettes, des buvettes et un parking à l'autre bout ede la ville, personne n'en veut. Le football doit être accessible à tous. Avant, c'était juste pour les vrais ultras, maintenant il y a des familles, des enfants. Cette nouvelle génération de stades va dans cette direction."