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L'Atlético retente sa chance

Pour Diego Simeone, le travail et la capacité à se réinventer sont la clé de la nouvelle finale de l'Atlético Madrid face un Real "prêt à souffrir".

Le Stadio San Siro de Milan accueille la finale
Le Stadio San Siro de Milan accueille la finale ©Getty Images
  • Le Real Madrid et l'Atlético Madrid s'affrontent pour la seconde fois en trois saisons en finale de l'UEFA Champions League
  • Il s'agit d'une revanche de la finale 2014, lors de laquelle le Real Madrid revenait au score pour battre l'Atlético en prolongation
  • Le Real s'est également imposé 1-0 sur les deux matches en quarts de finale la saison dernière
  • Diego Simeone : "Jouer une finale est quelque chose d'absolument fantastique ; la remporter est encore meilleur."
  • Zinédine Zidane l'affirme, son Real est "prêt à souffrir"

Compositions possibles
Real Madrid : Navas ; Carvajal, Pepe, Ramos, Marcelo ; Casemiro, Kroos, Modrić ; Bale, Benzema, Ronaldo.
Absent : Varane (ischio-jambiers)
Incertain : aucun

Atlético : Oblak ; Juanfran, Godín, Savić, Filipe Luís ; Koke, Gabi, Fernández, Ñíguez ; Griezmann, Torres.
Absent : aucun
Incertain : aucun

Zinédine Zidane, entraîneur du Real Madrid
Ronaldo a ressenti une petite douleur, mais il va bien. Il sera présent, à 100 %. C'est le genre de petit pépin qui disparaît au moment de jouer une finale d'UEFA Champions League.

Je pense que ça va être un match très difficile, mais dur et haché ? Non. Ça va être très compliqué, j'en suis sûr, mais ça nous le savons déjà et nous sommes prêts pour l'occasion. Après deux semaines de préparation, les joueurs veulent tout simplement taper dans le ballon.

Certains joueurs sont partis (après la finale 2014) mais la philosophie du club demeure la même. C'est une super histoire, mes joueurs sont soudés et unis. Une fois le coup d'envoi donné, ils donnent tout sur le terrain. Nous voulons que ce soit à nouveau le cas demain. Nous sommes prêts à souffrir et c'est sûrement ce que nous aurons à faire demain. C'est normal d'avoir des difficultés en finale. Il faut souffrir pour gagner ce genre de matches.

Comme d'habitude, je suis un peu stressé car je dois répondre à toutes ces questions ! Je vais bien. Je serai un peu plus nerveux au coup d'envoi, mais c'est normal, ça fait partie du métier d'entraîneur. J'aime ça, j'aime ce type de pression. J'ai déjà connu ça en tant que joueur, mais là c'est complètement différent. Carlo Ancelotti m'avait souvent prévenu. Il m'a dit avant la finale à Lisbonne : "J'espère que tu vivras ça un jour à la tête d'une équipe". Et aujourd'hui, nous y sommes !

Diego Simeone, entraîneur de l'Atlético
Le début de la rencontre va être très tendu, très équilibré. Avec Casemiro, ils peuvent se regrouper très vite s'ils perdent le ballon et ils peuvent conserver leur potentiel offensif. L'équipe qui remportera les premiers duels en retirera un gros avantage au milieu de terrain. Avec ses qualités techniques, cependant, Madrid pourrait être tenté de créer davantage de jeu.

Jouer une finale est quelque chose d'absolument fantastique ; la remporter est encore meilleur. Cette expérience fait que nous poursuivons ces moments. Ce n'est pas facile ; il faut se remettre en question, continuer à se réinventer, changer les joueurs, mais pas l'engagement, les valeurs et le travail. Si vous continuez à travailler, si vous insistez, alors vous pouvez réussir quelque chose.

Temps forts : regardez comment le Real Madrid a atteint la finale

Résultats les plus récents
Deportivo La Coruña 0-2 Real Madrid (Ronaldo 7e 25e)
Les minces espoirs des Merengues de chiper le titre à Barcelone lors de la dernière journée ont été réduits à néant par la victoire du géant catalan à Grenade. Le Real a fait ce qu'il fallait le but de Cristiano Ronaldo en début de match plaçait les hommes de Zinédine Zidane en tête du classement provisoire pendant 15 minutes. Ronaldo doublait la mise peu de temps après, signant son 35e but en championnat cette saison, mais le Real terminait dauphin à une longueur du Barça.

Temps forts : regardez comment l'Atlético a atteint la finale

Atlético Madrid 2-0 Celta Vigo (Torres 51e, Griezmann 54e)
L'Atlético était assuré de terminer troisième et clôturait sa campagne par un succès. Fernando Torres ouvrait le score après 45 minutes sans but à l'Estadio Vicente Calderón. Puis Antoine Griezmann dépassait Radamel Falcao en tant que meilleur buteur du club sous l'ère Diego Simeone, signant son 44e but pour les Colchoneros. Jan Oblak n'a encaissé que 18 buts en Liga cette saison, égalant le record du plus faible nombre de buts encaissés de Francisco Liaño dans l'élite espagnole.

Le saviez-vous ?
Il s'agit de la quatrième rencontre européenne entre les deux clubs et le Real Madrid a remporté les trois précédentes : en demi-finales 1958/59, en finale 2014 et en quarts de finale la saison dernière.

Regardez comment le Real Madrid a remporté la Décima

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