UEFA.com fonctionne mieux avec d'autres navigateurs
Pour profiter au mieux du site, nous recommandons d'utiliser Chrome, Firefox ou Microsoft Edge.

Kasper Schmeichel et la Champions League

Champion d'Angleterre à la surprise générale avec Leicester, Kasper Schmeichel évoque, entre autres, les débuts des Foxes en Champions League.

Kasper Schmeichel et la Champions League
Kasper Schmeichel et la Champions League ©UEFA.com

Son père Peter a remporté l'UEFA Champions League au terme d'une finale inoubliable en 1999. Kasper Schmeichel participe à son tour à l'illustre compétition avec Leicester City suite à l'improbable titre de champion d'Angleterre récolté en mai dernier.

Après une prometteuse victoire inaugurale 3-0 dans le Groupe G à Bruges, Leicester accueille Porto, mardi soir. Le portier danois s'exprime sur la pression de l'UEFA Champions League et revient avec plaisir sur l'incroyable saison dernière vécue par toute la ville.

Jouer l'UEFA Champions League, c'est...

Je pense que c'est l'objectif de tout footballeur professionnel. C'est le summum du football de clubs. Remporter un championnat ou une coupe, c'est merveilleux, mais la Champions League, c'est encore autre chose.

Les débuts réussis de Leicester

Quelles sont les ambitions de Leicester ?

On n'a jamais clamé qu'on visait quoi que ce soit. On va essayer de jouer comme l'année dernière, afficher un état d'esprit et une détermination similaires, et on verra ce qui se passera.

Disputer des matches européens en milieu de semaine, c'est usant ?

Il ne faut pas oublier que la majorité d'entre nous étions déjà là en Championship (la Deuxième Division anglaise), où le championnat compte 46 journées, en plus des matches de coupe, donc on jouait beaucoup, déjà, à cette époque. On a l'habitude des programmes chargés. La seule différence, ce seront les déplacements.

On a eu de la chance au tirage dans le sens où on n'a pas de très longs déplacements à effectuer, donc ça ne va pas nous changer tant que ça. L'adrénaline et l'exposition de la Champions League vont nous faire oublier la fatigue.

©Getty Images

L'arrivée de Claudio Ranieri à l'été 2015 a-t-elle été une surprise ?

On ne savait pas trop à quoi s'attendre, vu qu'on ne le connaissait pas bien. Robert Huth était le seul à l'avoir côtoyé, à Chelsea, et j'ai l'impression que le manager était plus strict à l'époque qu'aujourd'hui.

Notre ancien manager était très apprécié et avait posé des bases solides. Claudio est arrivé, a capitalisé dessus, et les victoires ont suivi. Mais, à son arrivée, on s'est un peu demandé comment ça allait se passer.

Je l'ai déjà souligné : il faut vraiment lui tirer un grand coup de chapeau car il a su constater que le groupe marchait bien, sur le terrain comme en dehors. Le staff en place était très compétent. Un bon manager sait reconnaître et conserver ce qui fonctionne sans tout révolutionner.

Il a procédé à quelques réajustements à l'entraînement, au niveau tactique ; il a mis des petits trucs en place. Et tout s'est parfaitement enchaîné après nos dix victoires de la fin de saison précédente. Pour moi, c'est ce qui fait de lui un entraîneur intelligent.

Et ce sacre en Angleterre...

On le doit à plusieurs facteurs décisifs, mais le plus important reste cet incroyable esprit d'équipe. Ce groupe est fantastique, on s'entend très bien que ce soit sur ou en dehors du terrain, on sait exploiter nos forces. Nous n'étions vraiment pas faciles à jouer la saison dernière !

©Getty Images

On gagnait match après match, il n'y a rien de mieux pour engranger de la confiance. On a trouvé notre style après 10 ou 15 matches. À partir de là, on était solides derrière et redoutables devant.

Sélectionné pour vous