Deux défenses efficaces dans des styles différents
jeudi 5 mai 2016
Résumé de l'article
La finale du 28 mai donne lieu aussi à une opposition de style défensif entre un Real plutôt serein et un Atlético qui ne lâche rien.
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Les deux clubs de Madrid se sont qualifiés pour un remake de la finale 2014 en bâtissant sur des défenses qui n'ont en commun que leur incroyable solidité.
Les chiffres parleraient en faveur du Real, dix vainqueur et titré lors de cette fameuse finale à Lisbonne, avec seulement cinq buts encaissés contre sept à son rival. L'adversité et l'efficacité offensive de leurs adversaires respectifs ont aussi influé sur cette première statistique.
Le Paris-Saint-Germain en phase de groupes, la Roma en huitièmes ou Manchester City en demi-finale n’ont pas vraiment su mettre en danger les joueurs de Rafael Benitez puis Zinédine Zidane qui ont encaissé des buts deux fois en douze matches cette saison, trois au Shakhtar Donetsk et deux à Wolfsburg en quart de finale aller.
Et en Ukraine, Kiko Casilla avait remplacé le titulaire Keylor Navas, neuf fois invaincu en dix matches, record de Santiago Canizares (avec le FC Valence en 2000/01) égalé.
Pour l’Atlético, la route a été plus compliquée en phase finale. Le double affrontement contre le PSV Eindhoven n’a offert aucun but ni d’un côté ni de l’autre, Jan Oblak et ses coéquipiers ont ensuite retrouvé le FC Barcelone et sa MSN (pas au meilleur de sa forme certes sur les deux matches) puis le Bayern Munich avec là encore de gros atouts offensifs (Robert Lewandowski, Thomas Müller, Franck Ribéry…). Mais les Colchoneros savent défendre dans leur moitié de terrain et peuvent compter sur leur jeune gardien slovène, auteur de 16 arrêts en demi-finale, sept à l’aller et neuf au retour (dont une parade sur le penalty de Müller).