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Le Real puissance dix

Real Madrid CF 1-1 Club Atlético de Madrid (4-1 a.p.)
Longtemps devant, l'Atlético a craqué dans la prolongation à Lisbonne.

Le Real Madrid CF a remporté au bout de la prolongation sa dixième Coupe des clubs champions européens aux dépens de son voisin du Club Atlético de Madrid qui a mené à Lisbonne pendant près d'une heure.

Diego Godín a donné l'avantage aux Rojiblancos et celui-ci a tenu jusque dans le temps additionnel, annihilé par la tête de Sergio Ramos. Le Real, qui n'avait plus gagné depuis 2002, a ensuite marqué trois buts en fin de prolongation.

Aligné d'entrée malgré une blessure qu'il a fait l'impossible pour soigner, y compris un voyage express dans les Balkans, Diego Costa devait abandonner ses coéquipiers après seulement huit minutes, un scénario similaire à celui du match du sacre en Liga, contre le FC Barcelona.

L'analogie n'en restait pas là. Car après la première grosse occasion du match ratée par Gareth Bale, l'Atlético ouvrait le score par Godín, celui qui avait donné le titre national au Camp Nou. À la suite d'un corner, Juanfran remettait dans le paquet pour la tête de l'Uruguayen qui lobait un Iker Casillas parti trop tard à sa rencontre et abandonné par sa défense.

Après la pause, alors que les Matelassiers contenaient aisément leur adversaire, Carlo Ancelotti devait tenter quelque chose pour épauler un Ángel Di María trop seul pour porter le danger dans le camp adverse.

L'Italien décidait de jouer la carte Isco et le Real montait d'un cran pour une rencontre qui tournait rapidement à l'attaque-défense. Les occasions se succédaient devant la tribune des Madridistes. Bale, en particulier, en loupait plusieurs. Quant à Karim Benzema, pas dans le rythme en raison d'une blessure, il sortait avant la fin.

Dans une ambiance électrique, l'Atlético allait craquer à la fin de la troisième minute du temps additionnel. Luka Modrić adressait un centre de la droite que Ramos reprenait d'une tête décroisée magistrale qui mourait dans le soupirail de Thibaut Courtois. Prolongation.

Cinq fois sur six, par le passé, en pareil cas, la finale allait aux tirs au but. À l'exception de 1992, avec la victoire du FC Barcelona, il faudra ajouter celle du Real Madrid 2014 qui a fait craquer son adversaire dans les dix dernières minutes de rab.

 

Dans une action à la madridiste, Ángel Di María tenait sur ses jambes côté gauche et frappait de quinze mètres. Courtois repoussait et Bale suivait pour pousser le ballon dans le but et donner l'avantage à son équipe.

Puis, seul, devant une défense qui n'avait plus d'essence, Marcelo accélérait aux 30 m, se présentait devant la surface et frappait du gauche. Courtois la touchait sans pouvoir la dévier suffisamment. Le coup de grâce était donné à la dernière minute sur penalty par Cristiano Ronaldo, auteur de son 17e but de la saison, au grand bonheur de la moitié du stade.

Pour l'Atlético, passé à deux minutes de la victoire, c'est la deuxième défaite sur le fil en deux finales. Mais cette équipe ne mérite pas d'attendre encore 40 ans pour revenir à ce niveau.