Rehhagel espère un miracle

Le sélectionneur de la Grèce Otto Rehhagel a admis que son équipe aura besoin d'un miracle pour battre la France dans son quart de finale de vendredi.

Défi
Rehhagel a toutefois affirmé que lui et ses hommes avaient hâte de se frotter aux tenants du titre : "Il y a toujours une part d'anxiété quand vous jouez contre ces équipes-là, mais c'est une bonne chose que de se mesurer à des joueurs comme Zidane. Il nous faudrait un miracle pour se qualifier".

Solide défense
Dans le groupe A, la Grèce a terminé deuxième derrière le Portugal grâce à une solide défense et une grande discipline ; mais la nervosité sera peut-être là à l'approche du coup d'envoi du match contre la France. Otto Rehhagel n'est en tous cas pas trop préoccupé par son futur adversaire : "Je me fiche de savoir contre qui nous jouons. Ce qui m'importait, c'était de passer."

Les atouts français
Le milieu offensif Vassilios Tsiartas a ajouté : "Le match contre la France sera difficile. Cette équipe joue ensemble depuis longtemps et se connaît bien. Ils ont aussi des joueurs de grande classe comme Zidane, Henry et Pires."

Les chances grecques
Malgré l'ampleur de la tâche qui attend son équipe, Tsiartas tient à ne pas exclure une victoire des Grecs : "Si nous ne commettons pas d'erreurs, ce match est à notre portée ; mais cette qualification est déjà une satisfaction pour nous."

Retours au milieu de terrain
Rehhagel enregistre les retours des milieux de terrain Stylianos Giannakopoulos et Giorgos Karagaounis, respectivement blessés et suspendus lors de la défaite 2-1 contre la Russie - résultat qui a mis fin à une série de huit matches officiels sans défaite.

Vryzas suspendu
Grâce à ces retours, Rehhagel devrait revenir à un 4-4-2 après avoir aligné trois attaquants contre les Russes. Il devra néanmoins se passer de Zisis Vryzas qui a écopé d'un deuxième carton jaune dimanche et qui sera suspendu.