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Le plus grand honneur

Officier lors de la finale d'un Championnat d'Europe de l'UEFA a beau être le sommet de la carrière d'un arbitre, son travail reste identique.

Howard Webb a dirigé deux finales en 2010
Howard Webb a dirigé deux finales en 2010 ©Getty Images

Parvenir à la finale d’un Championnat d’Europe de l’UEFA est un moment important de la carrière d’un joueur, et les choses ne sont pas différentes pour un arbitre.

Les arbitres qui officieront lors de la finale de l’UEFA EURO 2012 connaîtront également cette folle sensation de réaliser qu’ils ont atteint le plus haut niveau. Howard Webb, qui a arbitré les finales de l’UEFA Champions League et de la Coupe du Monde de la FIFA en 2010, le sait très bien. "Ce fut incroyable d’entendre ces mots : 'Match 64 : Pays-Bas – Espagne, arbitre : Webb, Angleterre'. Cela vous change vraiment la vie, ainsi qu’à vos adjoints et à votre famille."

"Bien sûr, on est conscient de l’importance du match mais on doit accomplir le travail qui nous est demandé. Cela reste un match à 11 contre 11 disputé sur 90 minutes, ou deux heures en cas de prolongation. Tous ces papillons que l’on a dans le ventre avant le match… beaucoup finissent par disparaître. Lorsque l’on donne le coup d’envoi, il suffit de se rappeler qu’il ne s’agit que de reproduire ce que l’on a fait maintes et maintes fois auparavant. Je pense que c’est pareil pour les joueurs, on a hâte de commencer."

Markus Merk a officié lors de la victoire de la Grèce 1-0 sur le Portugal, le pays organisateur, en finale de l’UEFA EURO 2004. "La finale est le sommet d’une carrière", a-t-il expliqué. "C’est un moment très impressionnant et un grand plaisir d’avoir cet honneur. Tout le monde veut être en finale, que ce soit les joueurs ou les arbitres."

L’arbitre peut comprendre les émotions des joueurs dans une finale, aidant ainsi à étouffer la friction pouvant être provoquée par le désespoir de réussir sur la grande scène. "Il faut gérer 22 caractères sur le terrain et diriger ces joueurs", a confié l’Allemand Wolfgang Stark. "C’est un aspect très important du travail d’arbitre mais un exercice auquel nous sommes tous préparés à l’EURO. Au début, on absorbe brièvement l’ambiance dans le stade car cela vous motive, mais ensuite on trouve la lucidité pour se reconcentrer sur le match."

Lorsque le match débute, la sagesse l’emporte sur la montée d’adrénaline. Le courage et la compréhension sont également primordiaux, des décisions difficiles devant être prises dans des situations difficiles. Et pas seulement pour l’homme en noir mais pour son équipe d’assistants également. "Nous étudions chaque match car chaque match est légèrement différent, et nous pouvons toujours étudier comment améliorer notre collaboration", ajoute Webb à propos des préparatifs de son équipe avant un match.

"Nous ne considérons rien comme acquis. Je crois fermement que la préparation est très importante, que l’on peut vraiment se préparer pour réussir. Si vous échouez votre préparation, alors le vieux dicton dit que vous vous préparez à échouer, et j’en suis absolument convaincu." Lorsque vous verrez les officiels emprunter les escaliers pour venir chercher leurs médailles à Kyiv, vous pouvez être certains que c’est cette attention aux détails qui les a amenés jusque-là.

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