Une Grèce courageuse l'emporte
samedi 7 juin 2003
Résumé de l'article
Espagne - Grèce 0-1
Une frappe puissante de Stylianos Giannakopoulos a permis à la Grèce de créer la surprise.
Corps de l'article
La frappe puissante de Stylianos Giannakopoulos en fin de première période a permis à la Grèce de remporter une rencontre pourtant dominée par les leaders du Groupe 6 UEFA EURO 2004™, l'Espagne.
Enorme pression
Antonios Nikopolidis ayant fait un match superbe dans les buts, et sa défense se montrant efficace lorsque les Espagnols poussaient, la Grèce - qui a passé les huit dernières minutes du match réduite à dix - a su résister à une énorme pression et à venger la défaite 2-0 à domicile contre l'Espagne en septembre.
Paire d'attaquants
L'Espagne débutait la rencontre avec une paire issue du Real Madrid CF en attaque : Fernando Morientes et Raúl González, soutenus par Joseba Etxeberría et Juan Valerón, tous deux en position de milieu offensif. La Grèce, frappée par les blessures, se voyait obligée d'effectuer quatre changements par rapport au onze de départ qui avait battu l'Irlande du Nord en avril.
Sous la pression
Cette Grèce "new-look" subissait la pression espagnole d'entrée de jeu, une pression qui restait quasiment constante jusqu'à la pause. Le gardien du Pathinaikos FC Nikopolidis devait donc se démultiplier lorsque l'Espagne se créait une succession de corners en début de partie, Raúl, Valerón et Morientes passant tout près du cadre.
Remplacement grec
Etxeberría enveloppait un coup-franc qui passait tout près des buts grecs à la 29e minute, l'Espagne commençant à buter systématiquement sur des visiteurs déterminés. Otto Rehhagel faisait entrer Vassilios Lakis et Giorgios Karagounis pour revigorer l'attaque grecque, et les visiteurs ouvraient le score contre le cours du jeu.
Superbe frappe
Les locaux étaient déjà avertis sans conséquence à la 41e lorsque Dellas reprenait de la tête un corner astucieusement joué. Deux minutes plus tard, l'arrière gauche Stylianos Venetidis trouvait Giannakopoulos, qui catapultait une superbe frappe des 20 mètres qui trompait Iker Casillas. L'Espagne, qui avait eu 63 % de possession de balle en première période et menait aux tirs 8 à 3, était pour le moins choquée de se retrouver menée au score à la pause.
Reprise du contrôle
Alors que la deuxième période démarrait, l'Espagne reprenait le contrôle du ballon et se créait encore plus d'occasions qu'en première période. Raúl voyait sa frappe à bout portant stoppée par Nikopolidis, et le gardien grec répondait à nouveau présent lorsqu'il fallait plonger pour arrêter un superbe coup franc de Javier De Pedro qui venait de faire son entrée.
Venedetis expulsé
A la 82e, l'Espagne obtenait un avantage lorsque le défenseur Stylianos Venetidis était expulsé pour un deuxième carton jaune, suite à une faute sur le remplaçant Joaquín Sánchez. Sergio, troisième Espagnol à faire son entrée, obligeait Nikopolidis à s'employer, mais la Grèce se regroupait, et obtenait même la dernière occasion par l'intermédiaire de Lakis, qui butait finalement sur Míchel Salgado.
Rencontres vitales
L'Espagne doit maintenant se rendre en Irlande du Nord mercredi en sachant qu'ils doivent l'emporter, la Grèce accueillant l'Ukraine le soir-même - ces deux équipes sont maintenant à un point du leader.