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Pierluigi Collina sur les assistants

Les meilleurs arbitres assistants sont présents à Chypre cette semaine avec le responsable des arbitres UEFA Pierluigi Collina.

Formation des arbitres assistants à Limassol (Chypre) ©Sportsfile

Pourquoi avez-vous décidé de convier les arbitres assistants à Chypre cette semaine ?

Pierluigi Collina : Pour qui se prépare au match de la deuxième partie de la saison dans les compétitions UEFA et parce que nous considérons la contribution des arbitres assistants comme cruciale. Il est évident que les arbitres doivent être en pleine forme, mais ils ont également besoin d'arbitres assistants au sommet de leur art pour de bonnes performances.

Est-ce que l'entraînement des arbitres assistants possède des caractéristiques spécifiques ?

Collina : Absolument. L'entraînement des arbitres assistants est différent pour ce qui concerne la préparation physique. Nous avons des programmes d'entraînement et des tests physiques qui sont particuliers, pour les assistants. L'accent est mis sur la vitesse, en particulier sur les courtes distances, sur l'accélération, l'agilité la capacité à changer de direction. Nous avons mis l'accent en particulier sur le hors-jeu. Nous avons créé un système informatisé pour les assistants, pour qu'ils s'entraînent chez eux et pour chaque situation de hors-jeu. Ils peuvent donc s'entraîner pour prendre les décisions correctes.

Comment cela se manifeste-t-il sur le plan de la communication ?

Collina : Les assistants utilisent des systèmes de communication pendant les matches, ils doivent travailler très vite, ils doivent être clairs et précis dans leurs communications. Nous leur donnons des directives et des critères à mettre en œuvre dans le cadre de leur préparation d'avant-match, en collaboration avec les arbitres et les arbitres assistants additionnels. Ils doivent trouver ce qui fonctionne mieux en ce qui concerne la communication pendant un match.

Vous demandez aux arbitres de se préparer en connaissant la tactique et les joueurs des deux équipes pour lesquelles ils vont officier. Est-ce la même chose pour ce qui concerne les arbitres assistants ?

Collina : Oui. Ils doivent être pleinement préparés en sachant à quels joueurs ils vont avoir à faire, parce qu'imaginons qu'une équipe joue de manière défensive, cela peut rendre chaque match complètement différent, en particulier en ce qui concerne les hors-jeu. Nous leur demandons d'étudier les joueurs pour savoir ce qu'ils vont faire une fois sur la pelouse.

Par exemple, un joueur peut être bon du pied gauche est moins bon du pied droit, alors il peut être plus difficile pour ce joueur de faire une longue passe du pied droit. Si les assistants le savent, ils peuvent en quelque sorte prédire ce que va faire un joueur. Il leur revient, dans leur préparation, d'examiner cela.

En plus de l'équipe de préparation physique UEFA présente à Chypre, constituée Werner Helsen et Koen Put, vous avez convié quatre experts en arbitres assistants, Leif Lindberg, Philip Sharp, Giovanni Stevanato et Maciej Wierzbowski ...

Collina : Il est important de s'entourer de personnes qui ont beaucoup d'années d'expérience dans un domaine donné. Pour être franc, moi-même et les représentants des arbitres de l'UEFA, ici, Hugh Dallas et Marc Batta, nous attachons à entraîner les arbitres, nous ne pouvons pas être pleinement avec les arbitres assistants. Moi-même, je n'ai jamais été arbitre assistant de ma vie ! Alors c'est bien d'avoir d'anciens grands arbitres assistants qui vont apporter une valeur supplémentaire à notre travail.

À quel point la tâche de l'arbitre assistant a-t-elle évolué ces dernières années, en particulier au plus haut niveau ?

Collina : La vitesse du jeu est le principal élément de changement. Tout se fait plus vite. Les joueurs font des choses plus difficiles et le font plus vite. Cela a rendu le travail des arbitres et des assistants plus exigeant. Mais je dois dire que nous sommes contents du travail des arbitres assistants pendant les matches, à l'entraînement et sur ces tests que nous avons mis en place.

Si vous comparez le football d'aujourd'hui et celui d'il y a six ou sept ans, il y a une énorme différence en ce qui concerne l'image. Les arbitres assistants subissent des tests physiques. Par exemple, on mesure leur masse grasse parce que c'est important. Si vous avez 5 kg de trop, alors c'est difficile de courir le long de la ligne.

Certains des arbitres assistants présents ici sont également à l'œuvre à l'UEFA EURO 2016. Quel est leur programme d'ici là ?

Collina : Pour l'EURO, nous disposerons de 18 équipes arbitrales, chacune est composée d'un arbitre, de deux assistants et de deux assistants additionnels. Il y a en outre un arbitre assistant à disposition en cas de problème entre la fin du mois de février, lorsque nous faisons l'annonce de la composition des équipes arbitrales sélectionnées, et le début de la compétition, au mois de juin.

Alors en ce moment, nous nous préparons ardemment pour le stage qui va précéder l'EURO en France, dans la troisième semaine du mois d'avril. Tous les arbitres, assistants et assistants additionnels, ils seront présents. Ils vont subir des tests physiques et vont travailler sur l'application des instructions techniques qu'ils ont reçues.

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